« Il y a une chose que l’on a pas… » : cette proposition de François Bayrou qui sème la panique

Le chef du gouvernement, François Bayrou, envisage de mobiliser l’épargne des Français : quel est l'avenir de vos finances ?

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La réforme de l’épargne que le premier ministre, François Bayrou, a proposée, suscite des discussions en France. Dans un contexte économique difficile, ce projet vise à augmenter les impôts sur l’épargne pour diminuer le déficit public. Cela pourrait avoir un impact significatif sur les épargnants français et leur pouvoir d’achat. Explications.

Proposition inquiétante de François Bayrou

Les produits d’épargne touchés par la réforme de François Bayrou incluent les livrets réglementés, comme le Livret A et le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS). Les contrats d’assurance-vie, surtout ceux de plus de huit ans, ainsi que les Comptes d’Épargne Logement (PEL et CEL), seront également concernés par un renforcement de leur fiscalité. À noter que 68 % des Français possèdent un Livret A.

Le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) passera de 30 % à 33 % en raison du barème fiscal révisé. De plus, les taux des livrets réglementés seront abaissés en juillet 2025, avec un taux minimum de 1,5 % pour le Livret A.

Comme l’indiquent les colonnes du Journal de l’Économie, cette réforme de François Bayrou pourrait avoir un impact significatif sur les épargnants modestes. En effet, elle pourrait, entre autres conséquences, creuser des inégalités sociales. En effet, selon nos confrères, le rendement net des épargnants pourrait diminuer de 15 % à 20 %. Ce qui affecterait donc leur pouvoir d’achat. De plus, cela soulève des interrogations sur la relation entre l’État et l’épargne personnelle.

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Il existe également un risque que certains investisseurs transfèrent leurs fonds vers des pays voisins. Des pays comme le Luxembourg ou la Belgique. En réponse à ces préoccupations, des mouvements citoyens réclament déjà un référendum pour s’opposer à cette réforme de François Bayrou.`

Quelles sont les alternatives disponibles ?

Afin de pouvoir aider les épargnants à naviguer dans ce nouveau paysage fiscal, plusieurs outils sont disponibles. Le calculateur fiscal de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) est utile, tout comme le module « Mon Épargne en 2025 » que le ministère des finances propose pour orienter les décisions financières.

Par ailleurs, l’application mobile Bankizy permet aussi de comparer divers placements.

Une bonne stratégie consiste aussi à diversifier ses investissements pour optimiser son épargne. Les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier), avec un rendement moyen de 4,5 %, dans des ETFs (Exchange Traded Funds) ou dans le crowdfunding (avec des rendements pouvant atteindre 8 % par an) sont des alternatives à envisager.

Pour que cette réforme de François Bayrou soit adoptée, il faudra convaincre les parlementaires et l’opinion publique. Certains dispositifs pourraient signer leur entrée en vigueur dès 2026. Tandis que d’autres commenceront dès janvier 2025 avec l’application du nouveau PFU à 33 %.

Outre les changements sur l’épargne, d’autres dispositifs fiscaux sont à l’étude. Des mesures comme une augmentation significative du montant de la taxe sur les billets d’avion pour financer la transition écologique. Mais aussi une surtaxe exceptionnelle pour les grandes entreprises qui affichent un chiffre d’affaires supérieur à un milliard d’euros.

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Source : Le Journal de l’Économie


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