Les banques alertent sur cette nouvelle escroquerie: elle est pire que l’arnaque bancaire aux SMS

Les banques lancent l'alerte à propos cette escroquerie qui sévit en France. Soyez vigilant et protégez-vous contre cette pratique trompeuse !

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Vous l’avez surement lu dans les médias : les banques sont en alerte par rapport à une arnaque qui se répand comme une trainée de poudre. Cette escroquerie, en plus de faire perdre de l’argent aux victimes, les transforme en participants au blanchiment d’argent. Pour vous défendre, vous devez apprendre à reconnaître le modèle que les criminels utilisent et surtout à ne pas suivre leurs instructions. Découvrez tous les détails de cette arnaque.

La mise en garde des banques !

Il s’agit aujourd’hui de la dernière étape des fraudes ! Une activité illégale où la victime devient involontairement complice, poussée par la promesse de gains rapides à accepter une proposition « indécente ».

Cette escroquerie porte le nom de « l’arnaque à la mule bancaire » ou « money muling ». Pourquoi un tel nom ? Car  personne que l’escroc prend pour cible agit comme une mule ! C’est à dire qu’elle transfère des fonds d’origine illicite d’un compte à un autre, souvent à l’international.

Pour dénicher de nouvelles proies, les escrocs recourent à des annonces sur les réseaux sociaux. Ainsi, ils promettent des emplois ou des bénéfices rapides. Leur objectif est de blanchir l’argent qu’ils ont obtenu par des activités criminelles, en s’appuyant sur des individus naïfs et sans antécédents judiciaires.

En effet, tout comme les « mules » qui transportent des stupéfiants pour le compte des cartels, en ingérant des sachets en contenant, il existe aussi des « mules bancaires » qui facilitent le blanchiment d’argent.

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Comme l’indique BFM TV, le mode opératoire est assez simple : un malfrat transfère de l’argent sur le compte en banque d’une personne, sa victime. Puis il envoie un message à cette dernière en prétendant avoir commis une « erreur ».

Il demande alors à la personne de lui restituer la somme. Cela permet de « blanchir » l’argent. Car, lorsqu’il revient sur le compte en banque de l’escroc, il apparaît désormais comme une somme sans la traçabilité problématique originelle.

Dans d’autres cas, la victime fournit uniquement les données du compte en banque à son nom, les escrocs agissent ensuite de manière autonome. Et, dans certains cas, ils le font sur des comptes de crypto-monnaie en utilisant des portefeuilles de crypto-monnaie.

Comment se protéger de ce blanchiment d’argent ?

Il est essentiel pour les clients de toutes banques de se rapprocher de leur conseiller en cas de doute. Et surtout, de ne pas céder à la tentation de renvoyer de l’argent à l’escroc. 

Comme le souligne le site spécialisé La Finance pour tous, cette escroquerie peut prendre des formes plus graves. En effet, certains escrocs promettent, par exemple, une compensation en échange de l’annulation d’un transfert.

Comme ils le font souvent, ces derniers ciblent souvent des personnes en situation de vulnérabilité. Par exemple, comme celles au chômage ou les retraités, qui ne réalisent pas qu’ils sont victimes d’une arnaque.

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Avec l’augmentation des cyberattaques récemment, « l’arnaque à la mule », pourrait devenir courante.

De nombreuses grandes entreprises ont déjà subi des fuites de données personnelles sensibles. Et notamment des relevés d’identité bancaire, facilitant ainsi ce type de virements frauduleux.

Source : BFM TV


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