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Le mardi 3 mars, huit pays membres de l’Organisation des Pays Producteurs de Pétrole (Opep+), parmi lesquels l’Arabie saoudite et la Russie, ont déclaré leur intention de réduire progressivement certaines des coupes de production volontaires que le cartel a mises en place depuis 2022, à partir d’avril. À moins d’un imprévu, cette reprise partielle de la production devrait exercer une pression à la baisse sur les prix du pétrole.
Donc, avec cette augmentation de la production que l’Opep+ a prévue et l’augmentation des droits de douane que Donald Trump a initiée, le coût du plein à la pompe devrait, en effet, réduire de manière considérable. Un retour de 120 000 barils supplémentaires par jour chaque mois pendant une période de 18 mois se profile. Une bonne nouvelle pour le portefeuille des automobilistes, comme l’indiquent les colonnes de Capital.
De quoi booster le pouvoir d’achat des automobilistes !
Pour la première fois depuis 2021, le prix du baril de Brent, qui représente le pétrole de la mer du Nord, a chuté en dessous de 70 dollars. Cette baisse est principalement due aux récentes annonces de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses partenaires (Opep+), qui envisagent d’augmenter la production de brut d’ici juin 2026.
Depuis septembre 2023, cette organisation, qui inclut des pays comme l’Arabie saoudite et la Russie, avait restreint l’offre mondiale de 2,2 millions de barils par jour. Ce changement pourrait avoir des impacts directs sur les prix des carburants.
Donc, même si les prix du pétrole ont augmenté ce vendredi, ils continuent de s’orienter vers une troisième semaine consécutive de baisse. Et ce, en raison de cette augmentation de la production que l’Opep+ a prévue mais aussi des « menaces tarifaires persistantes du président Trump », selon Han Tan, analyste chez Exinity, qui a répondu aux questions de l’AFP.
À lireAutomobilistes : avez-vous le droit de conduire avec une casquette ou un chapeau ? Ce que dit le Code de la routeHuit des principaux producteurs de pétrole, dont la Russie et l’Arabie Saoudite, membres de l’Opep+, ont donc annoncé qu’ils allaient relancer leur production. Ils avaient à l’origine réduit celle-ci pour augmenter les prix, mais sans succès.
Par conséquent ces huit producteurs de pétrole ont décidé d’augmenter leur production afin de générer davantage de revenus. De plus, la pression que Donald Trump exerce a contribué aussi à cette tendance. Le président des Etats-Unis a, en effet, constamment demandé un pétrole à bas prix. Il met d’ailleurs en avant ses avantages pour les consommateurs et les entreprises américaines.
Les stocks de pétrole sont en hausse considérable, car la production augmente alors que la demande diminue. La hausse des droits de douane aux États-Unis devrait également freiner la croissance mondiale et la demande de pétrole.
Baisse des prix des carburants de 15 centimes depuis janvier
L’Opep+ prévoit donc d’ajouter 120. 000 barils supplémentaires par jour chaque mois pendant 18 mois. En avril, l’Organisation des Pays Producteurs de Pétrole mettra ainsi sur le marché 138. 000 barils supplémentaires par jour.
Ainsi, une baisse d’un dollar sur le prix du baril entraîne une diminution d’un centime à la pompe. Depuis janvier, le prix du baril a chuté de plus de 15 dollars. Tandis que le litre de carburant a perdu 15 centimes depuis le début de l’année. Et dont 6 centimes depuis la mi-février. Une bonne tendance pour les automobilistes !
Cette chaine des prix se fait rapidement. En effet, les grandes surfaces, qui représentent 63 % du marché, commencent déjà à faire baisser les prix. Dans les jours à venir, les automobilistes verront plusieurs centimes de baisse.
À lireCette astuce sur Waze va changer la vie de tous les automobilistes durant les trajetsPar ailleurs, l’appréciation de l’euro par rapport au dollar est une autre bonne nouvelle pour les automobilistes. Ce qui pourrait encore alléger leurs factures à la pompe !
Source : Capital