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L’association de défense des consommateurs, l’UFC-Que Choisir a publié une étude inquiétante. Celle-ci concerne la présence de pesticides dans les fruits et légumes. Certains produits présentent des niveaux de contamination alarmants, atteignant jusqu’à 100 %. Quels sont les aliments les plus concernés et comment réduire notre exposition à ces pesticides ? Voici les conclusions de l’association qui génère des inquiétudes sur notre alimentation quotidienne.
Une enquête édifiante de l’UFC-Que Choisir
La contamination des fruits et légumes par les pesticides est une préoccupation majeure pour le consommateur soucieux de sa santé. Et c’est aussi l’une des principales raisons de la prolifération des produits biologiques.
La majorité des pesticides sont toxiques pour les humains si les niveaux d’exposition sont élevés. Mais le simple fait de voir un résidu de pesticide sur une pomme ou une fraise ne signifie pas que vous mettez du « poison » bien caché dans votre assiette. En effet, c’est la dose qui fait le « poison ».
Une récente étude que l’UFC-Que Choisir a menée a mis en évidence l’ampleur de la contamination des fruits et légumes par les pesticides. Les résultats, que l’association a publiés dévoilent des taux de contamination parfois alarmants. Ce qui, forcément, nous pousse tous à la méfiance lors de nos achats alimentaires.
Quels sont les légumes les plus exposés à ces substances chimiques ?
Les analyses de l’UFC-Que Choisir ont mis en lumière les légumes les plus contaminés aux pesticides. En tête de liste se trouve le céleri branche. En effet, ce légume affiche un taux de contamination aux pesticides de 100 % dans l’agriculture conventionnelle.
Par ailleurs, le céleri branche présente aussi une fréquence de 97 % pour les pesticides les plus nocifs. Ce qui explique son retrait ou son rappel fréquent des étals des supermarchés.
Même combat pour les choux de Bruxelles ! En effet, les choux de Bruxelles ont un taux de contamination de 92 % par les pesticides les plus dangereux.
À lireVers une interdiction du chauffage au bois ? L’UFC-Que Choisir rétablit la véritéViennent ensuite l’endive et la carotte. En effet, ces deux légumes affichent des taux respectifs de 72 % et 59 %. Ces chiffres sont alarmants tant ces légumes sont courants dans nos cuisines.
Les résidus de pesticides, n’ont pas épargné les pommes de terre ! Plus de la moitié des tubercules cultivés contiennent, en effet, des traces de pesticides. Un constat préoccupant pour ce produit très fréquent dans nos cuisines.
Quels sont les fruits les plus exposés, selon l’UFC-Que Choisir ?
En ce qui concerne les fruits, la situation est tout aussi alarmante. Les pommes et les poires sont particulièrement affectées.
L’étude indique des taux de contamination de 64 % pour les pommes et de 54 % pour les poires. Le problème est plus important pour les pommes, car les pesticides pénètrent profondément dans la chair du fruit. Ce qui rend alors l’épluchage inefficace.
Les clémentines et les mandarines, affichent, elles, un taux de 89% avec 82% de pesticides les plus à risque.
L’orange et le pamplemousse affichent, eux, un taux respectif de 92% et 91%.
En revanche, le kiwi se distingue comme une exception favorable. En effet ce fruit exotique ne présente aucune trace de pesticides dans les échantillons que l’UFC-Que Choisir a analysés.
L’impact des résidus de pesticides sur la santé
L’Organisation Non Gouvernementale (ONG), Générations Futures, met en lumière l’ampleur du problème des résidus de pesticides.
En effet, selon les données de cette ONG, plus de 70 % des fruits et près de 50 % des légumes non bio contiennent des résidus de pesticides. Et ces derniers peuvent avoir des effets néfastes sur la santé humaine.
À lireL’arnaque au paiement sans contact fait des ravages : l’UFC-Que Choisir appelle à la vigilanceCertains pesticides agissent comme des perturbateurs endocriniens. Tandis que d’autres majoreraient le risque de cancer ou mettraient en péril la fertilité.
Pour atténuer ces risques, les experts conseillent de privilégier les produits bio lorsque cela est possible.
Pour ceux qui souhaitent continuer à acheter des produits conventionnels, ils recommandent de diversifier les sources d’approvisionnement. Mais aussi et surtout de bien laver les fruits et légumes avant de les consommer, même si cette précaution ne garantit pas l’élimination complète des résidus de pesticides.
Sources : UFC-Que Choisir