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L’ additif AdBlue est un produit essentiel pour assurer le bon fonctionnement des moteurs diesel, dans le but de réduire la consommation et surtout les émissions polluantes. En 2025, vingt ans après son invention, les automobilistes ont l’obligation d’activer ce système en France.
Cette solution aqueuse, à base de, en moyenne, 32,5 % d’urée et de 67,5 % d’eau déminéralisée, s’avère très utile. Toutefois, elle ne met pas tous les automobilistes d’accord. Certains choisissent de désactiver le système. Ils prennent donc le risque de se voir infliger une lourde amende, pour cause de pannes fréquentes qu’ils rencontrent. Néanmoins, nous avons aujourd’hui une bonne nouvelle à partager sur le sujet !
Des indemnisations de Stellantis pour les automobilistes
Les véhicules diesel sont connus pour leur efficacité énergétique et leurs faibles émissions de carbone. Cependant, le développement technologique continu a conduit à la nécessité de se conformer à des réglementations d’émissions de plus en plus strictes.
C’est pour cette raison que de nombreux constructeurs automobiles ont mis en place des systèmes de réduction catalytique sélective (SCR). Ils impliquent l’ajout de liquide AdBlue pour réduire les oxydes d’azote (NOx) que les moteurs diesel émettent.
L’AdBlue est un additif chimique qui visent donc à optimiser les performances des moteurs Diesel. Il s’agit d’une technologie désormais obligatoire sur les véhicules Diesel Euro 6, comme l’exige la réglementation européenne.
Cet additif diesel est à base d’eau déminéralisée et d’urée. Et ce, avec une teneur en urée d’environ 31,8 à 33,3 % selon le produit. Grâce à des processus chimiques, l’AdBlue est capable de transformer les oxydes d’azote (NOx), polluants dangereux des moteurs diesel, en eau et en azote sous forme d’éléments gazeux simples.
Mais l’AdBlue suscite des débats depuis plusieurs années en raison de ses défaillances. De nombreux automobilistes témoignent d’immobilisations pour cause de pannes. Et ce, avec des factures qui sont souvent supérieures à 1 500 euros.
À lireAutomobilistes : avez-vous le droit de conduire avec une casquette ou un chapeau ? Ce que dit le Code de la routeCes pannes répétées ont donc poussé certains automobilistes à recourir à des solutions illégales beaucoup moins coûteuses. Face à cette problématique, la Commission européenne a pris des mesures, incitant Stellantis à élargir son programme d’indemnisation à l’ensemble de l’UE. Et ce, après un lancement initial en Italie.
Bonne nouvelle, le constructeur automobile Stellantis met, en effet, en place un dispositif d’indemnisation inédit. Les véhicules diesel fabriqués entre janvier 2014 et août 2020 bénéficieront d’une couverture pouvant aller jusqu’à 8 ans après leur date de fabrication.
Quelles sont les modalités ?
Pour les propriétaires de véhicules de moins de 5 ans qui n’ont pas franchi le cap des 150. 000 kilomètres, la prise en charge atteindra 100 % du prix des pièces. En ce qui concerne les automobilistes propriétaires de véhicules plus anciens, les remboursements oscilleront entre 30 % et 90 % en fonction du nombre de km.
Les automobilistes bénéficieront aussi d’un forfait concernant la main d’œuvre. Il sera 30 euros pour chaque intervention. Ce qui correspond à environ 20 % du tarif moyen des réparations.
La nouvelle majeure concerne le caractère rétroactif de ce dispositif. En effet, les automobilistes ayant déjà effectué des réparations depuis janvier 2021 pourront alors réclamer une compensation. Pour en bénéficier, rendez-vous sur la plateforme en ligne : stellantis-support. com. Le montant de l’indemnisation dépendra de l’âge du véhicule et de son kilométrage au moment de la panne.
De plus, Stellantis s’engage à couvrir totalement les frais en cas de seconde panne. Si une nouvelle intervention est nécessaire dans les 24 mois ou 50. 000 kilomètres suivant la première réparation, le constructeur prendra alors en charge 100 % des frais. Y compris les pièces et la main d’œuvre.
À lireCette astuce sur Waze va changer la vie de tous les automobilistes durant les trajetsLa décision de Stellantis est, entre autres, le fruit d’une forte pression des associations de consommateurs. L’UFC-Que Choisir, par exemple, qui oeuvre depuis fin 2022 sur le dossier de l’Adblue, se réjouit de cette avancée significative, grâce à l’intervention de la Commission européenne.
L’UFC-Que Choisir met toutefois, elle met en garde les automobilistes. En effet, cette décision remonte au mois de décembre 2024. La patience est donc de rigueur. « Ce n’est peut-être pas la peine de se précipiter chez son concessionnaire habituel. Car beaucoup ne sont probablement pas encore informés des nouvelles modalités ».