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60 Millions de consommateurs ne manque jamais une occasion d’alerte les Français sur les dangers qui se cachent dans certains aliments du quotidien. Et un aliment largement consommé a fait l’objet d’une mise en garde très sérieuse.
60 Millions de consommateurs et l’ONG Bloom lancent l’alerte
Une récente enquête menée par l’ONG Bloom et relayée 60 Millions de consommateurs révèle que les boîtes de thon contiennent des niveaux inquiétants de mercure. Pour rappel, il s’agit d’un métal lourd reconnu pour ses effets toxiques sur la santé.
Tout d’abord, sachez que la présence de mercure dans les océans reste un problème environnemental majeur. Et pour cause, ce métal, sous sa forme la plus toxique, le méthylmercure, s’accumule dans l’organisme des poissons.
C’est notamment le cas pour tous ceux qui se situent en haut de la chaîne alimentaire, comme le thon. Selon Bloom, ce métal lourd est « toxique pour le système nerveux, même à faible dose ». Ses effets se montrent particulièrement dangereux pour le développement cérébral des fœtus et des jeunes enfants.
Face à ce risque, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) recommande de « limiter la consommation de poissons prédateurs sauvages, tels que le thon, le brochet ou la lotte ». Mais ce n’est pas tout.
À lireCette marque de chips est la meilleure de toutes pour la santé selon 60 Millions de consommateursSachez qu’une précaution concerne en particulier les femmes enceintes et les jeunes enfants, les populations les plus vulnérables aux effets du mercure, selon 60 Millions de consommateurs. L’enquête a d’ailleurs porté sur 148 références de boîtes de thon issues de grandes enseignes de distribution européennes.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les résultats se montrent très préoccupants. En effet, certaines marques affichent des taux de mercure largement supérieurs aux seuils recommandés. C’est notamment le cas de Petit Navire.
Cette marque, bien connue des consommateurs, a enregistré un taux record de 3,9 mg/kg sur l’une de ses références. Soit plus de dix fois la limite maximale fixée pour d’autres poissons. En revanche, d’autres produits de la même marque présentaient des taux bien inférieurs, entre 0,16 et 0,21 mg/kg.
Les consommateurs ne peuvent rien faire »
Comme le souligne 60 Millions de consommateurs, cela montre donc une forte variabilité en fonction des zones de pêche. Cette différence s’explique d’ailleurs par plusieurs facteurs. C’est en tout cas ce que Xavier Lefebvre, ingénieur agroalimentaire à l’Institut national de la consommation, a révélé dans cette enquête.
Il a indiqué : « Cela dépend de la zone de pêche, de l’espèce et même du poisson lui-même : plus il est âgé, plus il a accumulé du mercure dans son organisme ». En plus de Petit Navire, d’autres marques ont fait l’objet d’une alerte.
C’est notamment le cas de Cora, de Carrefour Discount, de Saupiquet mais aussi de Pêche Océan. Ces derniers présentaient des taux préoccupants. À l’inverse, Monoprix, Phare d’Eckmühl, Casino et Connétable affichaient des niveaux plus bas, sans pour autant être totalement exempts de contamination.
L’accumulation de mercure dans le thon est due à plusieurs facteurs, selon 60 Millions de consommateurs. Ce poisson étant un prédateur, il ingère des métaux lourds en consommant d’autres espèces contaminées. Mais ce n’est pas tout.
Sachez que certaines zones de pêche se montrent particulièrement exposées aux rejets industriels. De plus, plus un thon est vieux, plus il a accumulé de mercure dans ses tissus. Malheureusement, il s’agit d’un phénomène étant global
À lire60 Millions de consommateurs alerte sur ces 3 liquides vaisselle à bannir de vos achats: voici pourquoiCamille Dorioz, responsable de campagne pour l’ONG Foodwatch, a souligné : « Les consommateurs ne peuvent rien faire face à la contamination au mercure. Elle est environnementale et globale dans tous les océans ».
Source : 60 Millions de consommateurs