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S’il est une activité qui met à l’épreuve la patience de tout conducteur, c’est bien la recherche d’une place de stationnement. Avec les rues souvent bondées, il n’est pas toujours possible, pour les automobilistes, de trouver une place pour leur voiture. Et, dans certains cas, la tentation de la garer de manière illégale est très forte.
Toutefois, avant d’envisager cette alternative, il est bon de connaître les règles et surtout les risques relatifs à un certain mode stationnement auquel nombre de Français ont recours. Dans cet article vous trouverez toutes les informations principales qui vous aideront alors à prendre une décision éclairée pour éviter toute sanction.
Les automobilistes ne peuvent pas garer leur véhicule n’importe où !
L’interdiction de stationner est une disposition fondamentale pour garantir la fluidité du trafic et la sécurité routière. En général, des panneaux routiers, à cet effet, signalent l’interdiction de stationner. Et elle peut être temporaire ou permanente.
En matière de stationnement, il existe des règles principales règles à observer :
– Signalisation claire : Les automobilistes doivent s’assurer que les panneaux sont clairement visibles et compréhensibles.
– Horaires de validité : Vérifiez toujours les horaires indiqués pour éviter les amendes.
– Type d’interdiction : Les automobilistes doivent distinguer une interdiction de stationnement et une interdiction de stop minute. Car, en effet, les règles sont variables.
Passages piétons, places de livraison, places pour les transports de fonds… Tous les automobilistes savent qu’ils ont l’interdiction de garer leur véhicule à certains endroits.
Cette autre interdiction
Il vous est sûrement déjà arrivé, vous aussi, de chercher désespérément une place de stationnement sans la trouver. Et, juste au moment où tout espoir était sur le point de vous abandonner, voilà, devant vous, la place de parking idéale. Mais elle est « à cheval » sur le trottoir.
À lireAutomobilistes : avez-vous le droit de conduire avec une casquette ou un chapeau ? Ce que dit le Code de la routeSe garer à cheval sur le trottoir est une habitude que de nombreux automobilistes ont. Et surtout dans les moyennes et grandes villes, où le manque de places de stationnement est souvent énorme. Donc, la tentation de laisser la voiture sur la première place « disponible » est assez forte.
Toutefois, les problèmes relatifs au manque de places de stationnement ne font certainement pas exception à la règle. Et, si vous choisissez de garer votre voiture sur le trottoir, rappelez-vous que vous le faites à vos propres risques.
En effet, il est bon de rappeler que, selon le Code de la route, le trottoir est la partie de la route, extérieure à la chaussée, surélevée. Ou autrement délimitée et protégée, qui s’adresse aux piétons.
En général, le trottoir est plus haut de quelques centimètres que la route pour éviter l’envahissement par les véhicules. Mais il peut aussi être « plat », donc non surélevé, et délimité par des bandes, des poteaux ou des garde corps.
En France, le Code de la route encadre strictement ces modalités de stationnement. Et il interdit le stationnement à cheval sur le trottoir.
Que risquent les automobilistes ?
En effet, comme l’indique l’article R. 417-11 du Code de la route, il est interdit de « stationner sur les trottoirs, passages ou accotements réservés à la circulation des piétons. »;
À lireCette astuce sur Waze va changer la vie de tous les automobilistes durant les trajetsCette interdiction vise à préserver l’espace piétonnier pour assurer la sécurité des piétons. Mais aussi à faciliter la circulation des personnes à mobilité réduite, des poussettes et des enfants.
Le non-respect de cette règle expose les automobilistes, en théorie, à une contravention de quatrième classe. Soit une amende forfaitaire de 135 euros. Celle-ci peut ensuite faire l’objet d’une majoration à 375 euros pour les automobilistes en question ne la règle pas dans les temps.