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De plus en plus d’arnaques par téléphone circulent dans notre pays, prêtes à faire des victimes sans méfiance. Le phénomène est malheureusement réel et les criminels trouvent toujours de nouvelles méthodes pour évoluer et continuer à frauder les gens. Pourtant, il arrive parfois qu’il suffise de vérifier le numéro de téléphone de la personne qui appelle ou envoie le message pour savoir si nous sommes ou non confrontés à une menace. Vonews vous en dit plus dans les lignes de cet article.
Les arnaques par téléphone se répandent comme une trainée de poudre
Alors que depuis plusieurs années, les arnaques se faisaient principalement par mail avec le fameux phishing, les mlfaiteurs ont maintenant décidé d’inonder les téléphones.
Qui n’a jamais reçu un SMS disant que son colis était bloqué à l’entrepôt ? Et, que pour le récupérer, il fallait que vous cliquiez sur un lien. Une arnaque qui se répand comme une trainée de poudre désormais est celle des appels téléphoniques voire des SMS.
Le point fondamental à comprendre est que tout ce qui se présente comme des appels ou messages inoffensifs ne sont qu’un début. Un possible crochet par lequel les cybercriminels tentent de gagner la confiance de leurs victimes, de les accrocher pour les inciter à communiquer des données personnelles.
Il est vrai que personne ne peut rien voler dans un SMS ou un échange de messages sur WhatsApp. Mais il est vrai aussi que la création d’un canal de conversation est une porte ouverte qui permet aux cybercriminels de construire une histoire crédible sur lesquels fonder d’éventuelles et prévisibles arnaques futures.
À lireCette nouvelle technique d’arnaques inquiète les experts : une arme redoutable pour les hackersCependant, ces dernières années, les arnaques par téléphone sont devenues de plus en plus sophistiquées et difficiles à reconnaître. L’une des méthodes d’arnaques les plus insidieuses est celle des messages sur les téléphones mobiles, le « smishing ». Il s’agit d’une variante du phishing qui utilise les SMS pour tromper les utilisateurs.
Les escrocs tentent d’inciter les victimes à appeler un numéro de téléphone ou à cliquer sur un lien. Et ce, pour obtenir des informations de connexion à un compte bancaire ou à une carte de crédit.
Il n’y a qu’une seule solution : ne cliquez JAMAIS sur les liens, n’écrivez pas, ne rappelez pas !
Les indicatifs de certains pays à éviter à tout prix
Voici une liste de préfixes à regarder avec méfiance. Bien sur, vous ne devez pas toujours considérer ces numéros comme dangereux, mais des expériences antérieures ont prouvé qu’ils sont souvent associés à des arnaques par téléphone :
– + 229 : Il s’agit de l’indicatif du Bénin où les arnaques en ligne et l’activité des « brouteurs » (les cybercriminels opérant depuis l’Afrique de l’Ouest), sont très courantes. Les autres pays d’Afrique qui utilisent ces méthodes sont notamment la Côte d’Ivoire + 225. Le Cameroun + 237. Le Nigeria + 234. Et le Ghana + 233.
– +375, l’indicatif de la Biélorussie : Ce préfixe est souvent lié à des arnaques.
– +53, l’indicatif de Cuba. Cet indicatif régional est souvent associé aux arnaques téléphoniques internationales.
– +371, l’indicatif de la Lettonie. Il s’agit d’un autre préfixe souvent impliqué dans les arnaques téléphoniques internationales.
– +218, en Libye, souvent impliqué aussi dans les arnaques téléphoniques internationales.
À lireArnaques aux SMS : voici comment ne pas tomber dans les pièges– +370, l’indicatif de la Lituanie. Ce préfixe est célèbre pour ses arnaques visant à voler des données personnelles.
– +373, l’indicatif de la Moldavie. Celui-ci est souvent associé aux arnaques dont le but est d’effrayer la victime, l’amenant à effectuer des paiements urgents.
Comment éviter de tomber dans le piège de ces arnaques ?
Anthony Legros, le créateur du site Signal-Arnaques, ne cesse d’alerter contre ces tentatives d’arnaque. Elles débutent le plus souvent sur les réseaux sociaux. Là les brouteurs prennent alors contact avant de basculer par téléphone ou SMS.
Malgré tout, les escrocs arrivent aussi à faire apparaître des numéros français. Ainsi, pour Anthony Legros, « obtenir des numéros virtuels est extrêmement simple et rapide. »
Pour éviter de se faire piéger par une de ces arnaques, il existe alors des applications qui permettent de détecter les spams. C’est le cas de Hiya ou encore Truecaller.