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Tous les conducteurs doivent se partager la route pour garantir la sécurité de tous. En revanche, certains ignorent qu’il y a des règles bien spécifiques à respecter du Code de la route. Et cela peut leur valoir des amendes salées.
Une pratique courante des conducteurs
En France, le Code de la route impose des normes précises pour l’utilisation des feux de véhicule, de jour comme de nuit. L’objectif est double. Cela permet d’améliorer la visibilité des conducteurs. Mais aussi de garantir qu’aucun usager ne soit gêné ou mis en danger par une mauvaise utilisation des phares.
Pourtant, sachez que de nombreux automobilistes ignorent encore qu’un mauvais usage peut être passible de sanctions. C’est notamment dans certaines situations particulières. En hiver, de nombreuses personnes ont du mal à utiliser leurs feux.
Il reste cependant très important de connaître à tout prix les limites fixées par la loi. Et pour cause, sachez qu’un simple oubli ou un geste mal interprété peut valoir une amende significative aux conducteurs.
La conduite la nuit exige une attention majeure. Les feux de croisement et de route, couramment appelés « pleins phares », doivent s’utiliser dans des situations bien précises. D’autant plus que leur fonction principale reste d’assurer une visibilité optimale pour le conducteur.
À lireL’alerte de la gendarmerie aux conducteurs : cet objet à ne jamais laisser dans votre voitureEt ce, sans perturber celle des autres usagers. En revanche, certaines habitudes bien ancrées, comme l’usage des appels de phare, peuvent devenir problématiques dans ces conditions. L’article R. 416-6 du Code de la route précise que les feux de route doivent s’utiliser de manière intermittente uniquement pour signaler un danger immédiat.
Signaler la police avec des appels de phare est autorisé ?
Contrairement à la pratique souvent tolérée en journée, les appels de phare la nuit peuvent causer un éblouissement temporaire des autres conducteurs. Pour Roole Media, Etienne Lejeune, avocat en droit routier, a fait plus de précisions sur le sujet.
Il a indiqué : « Les forces de l’ordre peuvent verbaliser sur la base de cet article si l’utilisation des feux de route éblouit les autres usagers de la route ». Sachez d’ailleurs que cette infraction peut coûter 135 euros aux conducteurs.
Les appels de phare, souvent perçus comme un geste de solidarité entre automobilistes, servent à signaler des contrôles routiers ou des obstacles inattendus. Cette habitude n’est d’ailleurs pas explicitement interdite par la loi en journée.
En revanche, la nuit, cela peut poser problème. En plus du risque d’amende, ces appels peuvent perturber les opérations des forces de l’ordre. Ils peuvent également avoir des conséquences inattendues, comme alerter un conducteur en infraction qui pourrait alors adopter un comportement dangereux pour échapper à un contrôle.
À lireCette pratique la plus courante des conducteurs pourrait détruire le moteur de votre voiture, un mécanicien alerteQue ce soit de jour ou de nuit, les conducteurs doivent garder à l’esprit que leur comportement peut avoir un impact direct sur la sécurité de tous. Les appels de phare doivent s’utiliser dans certains cas seulement.
En cas de doute, il vaut mieux s’abstenir de les utiliser plutôt que de risquer une sanction ou un accident. Cela pourra notamment vous préserver de lourdes amendes.
