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- Une infraction que de nombreux conducteurs commettent
- À quoi servent les feux de détresse ?
- Les conducteurs ont-ils le droit de faire un arrêt de quelques minutes sur une piste cyclable ou un passage piéton ?
- Qu’en est-il des conducteurs qui actionnent les warnings et qui laissent leur moteur tourner ?
Il est dangereux pour tous les conducteurs d’oublier ou de ne pas prendre en compte les risques inhérents à la conduite automobile. Lorsque nous apprenons à conduire, nous sommes très attentifs et tous nos sens se concentrent sur la route. Cependant, au fil des années, la conduite peut devenir quelque chose d’automatique. Et, nous commettons des souvent des erreurs sans nous en rendre compte.
Ces erreurs sont, dans la majorité des cas, des infractions au Code de la route qui peuvent coûter très cher. Dans cet article, nous examinerons une des erreurs les plus courantes que les conducteurs commettent. Et ce, pour garantir une conduite sûre pour vous et les autres usagers de la route. Découvrez laquelle.
Une infraction que de nombreux conducteurs commettent
Malheureusement, de nombreux conducteurs commettent, en effet, des erreurs courantes qui peuvent entraîner des amendes voire mettre des vies en danger.
Une pratique illégale de certains conducteurs tend d’ailleurs à se développer. Et notamment dans les centres-villes où la circulation est souvent plus dense. Elle concerne l’utilisation des feux de détresse, les fameux warnings.
Certes, dans certaines communes, il est souvent difficile de trouver une place pour garer son véhicule. Et, il n’est pas rare de mettre bien plus de temps à trouver une place pour se garer que de récupérer son colis ou d’acheter son pain.
Certains conducteurs ont donc trouvé leur solution : ils se garent sur la route, en double file, devant le commerce dans lequel ils veulent se rendre et activent les feux de détresse. Mais attention,
Il convient d’abord de retenir que l’usage de tous les feux dans le code de la route fait l’objet d’un encadrement strict.
Afin d’éviter toute entrave au code de la route, les conducteurs doivent donc connaître la signification de chacun d’entre eux.
À lireL’alerte de la gendarmerie aux conducteurs : cet objet à ne jamais laisser dans votre voitureA noter que le code de la route réserve l’utilisation des feux de détresse uniquement aux situations d’urgence et de danger. Les conducteurs ont donc le devoir de les utiliser avec parcimonie afin de ne pas induire en erreur les usagers de la route.
À quoi servent les feux de détresse ?
Les feux de détresse jouent un rôle essentiel pour assurer la sécurité des conducteurs. Mais aussi celle d’éventuels secouristes. Ces feux agissent comme un avertissement visuel. Ils visent à alerter les autres conducteurs et les piétons de la présence d’un véhicule en détresse. Mais aussi à indiquer qu’une action immédiate doit être prise pour dégager la route.
Donc, les conducteurs sont en droit d’utiliser les feux de détresse pour avertir tous les usagers de la route qu’il y a un danger. Cela peut être, par exemple, en cas de panne et donc de stationnement dans un endroit critique. Mais aussi si un ralentissement se produit devant, par exemple.
Les conducteurs ne peuvent pas faire l’objet d’une sanction pour un usage abusif des feux de détresse. En revanche, ils le peuvent s’ils ne les utilisent pas en cas de danger.
Si un conducteur se gare de manière dangereuse et qu’il actionne ses feux de détresse, il risque donc une amende pour stationnement dangereux. Toutefois, les forces l’ordre ne pourront pas lui reprocher de les avoir allumés.
Les conducteurs ont-ils le droit de faire un arrêt de quelques minutes sur une piste cyclable ou un passage piéton ?
Les conducteurs n’ont absolument pas le droit de stationner sur une piste cyclable. Mais aussi sur un passage piéton ou encore sur le trottoir. En effet, selon le Code de la route, il s’agit d’un stationnement très gênant pour la circulation publique.
C’est aussi le cas sur les places réservées aux personnes en situation de handicap, sur les voies vertes mais aussi sur des bouches d’incendie.
En réalité, le mauvais stationnement se compose de 4 parties : abusif, gênant, très gênant et dangereux.
« Tout arrêt ou stationnement très gênant pour la circulation publique prévu par le présent article est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe », indique le site Légifrance. Ce qui correspond donc à une amende forfaitaire de 135 euros.
À lireCette pratique la plus courante des conducteurs pourrait détruire le moteur de votre voiture, un mécanicien alerteEt que les conducteurs ne pensent surtout pas qu’actionner les feux de détresse les épargnera de cette amende !
Qu’en est-il des conducteurs qui actionnent les warnings et qui laissent leur moteur tourner ?
Il arrive très souvent que des automobilistes arrêtent leur véhicule en laissant les warnings mais en laissant toutefois le moteur tourner. Devant une école, au pied d’un immeuble pour décharger des courses, devant un bureau de tabac ou une boulangerie.
Il s’agit d’une vieille interdiction qui date d’un arrêté du ministre des Travaux Publics et des Transports de 1963. En effet, un arrêté interdit depuis cette pratique qui se veut comme polluante. « Les véhicules en stationnement doivent avoir leur moteur arrêté. Sauf en cas de nécessité », stipule cet arrête.
L’article R. 318 – 1 du Code de la route stipule, de son côté, que « les véhicules à moteur ne doivent pas émettre de fumées, de gaz toxiques, corrosifs ou odorants, dans des conditions susceptibles d’incommoder la population. Ou de compromettre la santé et la sécurité publiques. »