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En France, les pensions de retraite sont soumises à l’impôt sur le revenu. Et le taux d’imposition est le même que pour les revenus d’un actif. En effet, sauf mesure d’exonération spécifique, les pensions sont des revenus imposables et cela quel que soit le régime de retraite ou la forme des versements. Combien une personne qui perçoit une pension de 1. 500 euros par mois devra-t-elle payer d’impôts en 2025 ?
En 2025, quel sera le taux d’imposition pour la retraite ?
À quel taux correspond une retraite 1. 500 euros par mois ? Une personne qui perçoit une pension de 1. 500 euros perçoit donc un revenu annuel de 18. 000 euros.
Avec ce revenu, ce senior se situe donc dans la deuxième tranche du barème d’imposition. Et cette tranche d’imposition correspond à des revenus oscillant entre 11. 295 euros à 28. 797 euros avec un taux d’imposition de 11 %. Vous l’aurez compris, le taux d’imposition est le même que pour les revenus d’un actif.
Le taux d’imposition de votre pension de retraite, permet donc facilement de calculer le montant que vous devez à l’administration fiscale.
Pour mémoire, le barème d’imposition a fait l’objet d’une hausse en 2024. Donc, un retraité qui perçoit une pension de 1. 500 euros par mois (pour 18. 000 euros annuels) soumis à un taux de 11%, l’impôt brut se calcule sur la part de revenu supérieure à 11. 295 euros.
À lireLe meilleur pays où s’expatrier si vous êtes retraité : une vie de luxe pour 600 €En conclusion, pour calculer le revenu imposable, il suffit de faire l’opération suivante : 18. 000 euros – 11. 295 euros = 6. 705 euros. Et enfin, il suffit d’appliquer le taux d’imposition de 11%, ce qui donne une opération de 6. 705 euros x 11%, soit un impôt brut de 737,55 euros.
Les exonérations d’impôts
Toutefois, les pension font l’objet d’une fiscalité particulière. Par exemple, si ce retraité qui perçoit 1. 500 euros de pension mensuelle et qui doit payer un impôt d’environ 737,55 euros l’année. Cependant a 65 ans, il bénéficiera alors d’un abattement spécifique qui abaissera davantage le montant de son impôt.
Par ailleurs, les retraités suivants font l’objet d’une exonération d’impôt sur le revenu :
– Les bénéficiaires de l’Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées ou Aspa (ex minimum vieillesse). Mais aussi de l’Allocation supplémentaire d’invalidité (Asi).
– La majoration pour assistance d’une tierce personne, que les invalides perçoivent, sous certaines conditions.
– L’Allocation Personnalisée d’Autonomie (Apa), qui s’adressent aux seniors qui ont besoin d’aide au quotidien.
– Les pensions de retraite en dessous d’un certain seuil (3. 566,43 euros bruts par an en 2024 pour les revenus 2023. Soit 328,07 euros par mois pour une personne seule), lorsque les ressources annuelles du bénéficiaire sont inférieures à un certain plafond (12. 144,27 euros pour une personne seule, 18. 853,92 euros pour un couple).
– La retraite du combattant, les pensions des mutuelles des anciens combattants et la pension militaire d’invalidité.
À lireCette autre très mauvaise nouvelle pour les pensions de retraite après la fin de l’abattement fiscal– Et enfin, en général, les bénéficiaires de prestations sociales logement, famille, invalidité et handicap.
Comment bénéficier des exonérations de la CSG ?
Le gouvernement envisage une réforme qui promet une exonération totale ou partielle de la CSG. Ce qui soulagera alors les retraités de manière significative. Et les critères d’exonération de la CSG dépendent de leur Revenu Fiscal de Référence.
Un mécanisme de lissage vise alors à éviter les hausses brusques de cotisation relatives aux variations de revenu d’une année sur l’autre.
Ce mécanisme de lissage permet de retarder un taux supérieur de CSG si le revenu fiscal dépasse le seuil du taux réduit pendant deux années consécutives. En revanche, ce lissage ne s’applique pas lorsque l’on passe du taux zéro au taux réduit.
Une information essentielle qui devrait donc booster le pouvoir d’achat des seniors !