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Nous remarquons souvent que les automobilistes n’interprètent pas certains passages du Code de la route avec attention. Plusieurs fois dans la journée, nos yeux voient et assistent passivement à des manœuvres dangereuses et aux infractions que les automobilistes commettent. Et, c’est en lisant les statistiques qu’ils réalisent l’ampleur de certaines infractions. D’ailleurs, avec plus de 500. 000 contraventions, une infraction routière a connu une très forte hausse en un an.
Le nombre d’infractions que les automobilistes ont commises en un an
La sécurité routière est un enjeu important pour tous les automobilistes et autres usagers de la route. Et, le respect du code de la route relève spécifiquement de leur responsabilité.
La principale sanction en cas d’infraction au Code de la route est de nature économique. Cela signifie que le moins qui puisse arriver aux automobilistes qui enfreignent le Code de la route est de verser une somme d’argent à l’État. Une somme que la loi préétablit clairement.
Mais à la sanction principale s’ajoute souvent une sanction accessoire. Et, dans la majorité des cas, elle consiste en la réduction des points du permis de conduire, la suspension ou la révocation du permis de conduire. Et, dans les cas les plus graves, la saisie du permis de conduire, voire d’un retrait du véhicule.
À lireAutomobilistes : avez-vous le droit de conduire avec une casquette ou un chapeau ? Ce que dit le Code de la routeSelon une enquête d’AutoPlus, plus de 30 millions d’infractions au Code de la route ont été relevées l’an dernier. À ce dernier chiffre, il faut ajouter les 13,6 millions de forfaits de post-stationnement (FPS). Vous l’aurez compris, l’État français a dressé aux automobilistes et autres conducteurs, plus de 43 millions de procès-verbaux en 2023.
Parmi les près de 1. 200 causes de verbalisation, certaines se démarquent nettement. Par exemple, les excès de vitesse inférieurs à 20 km/h que les radars ont relevés en agglomération et hors agglomération représentent à eux seuls plus de 50% du total des infractions avec amendes.
Toutefois, parmi les infractions les plus fréquentes, certaines ont connu des variations, à la hausse ou à la baisse, assez fortes en un an. Et c’est, entre autres, la circulation sur une voie réservée au bus. Il s’agit d’une infraction que les automobilistes commettent le plus souvent en ville.
Une voie qui s’adresse aux transports en commun
Les couloirs de bus sont des voies de circulation qui s’adressent aux véhicules de transport en commun. Toutefois, le Code de la route autorise certains automobilistes ou autres usagers spécifiques à emprunter ce type de voie. C’est le cas notamment des taxis, des cyclistes ou encore des véhicules prioritaires.
Pour les autres conducteurs, en revanche, la loi est stricte. Elle stipule, en effet, qu’ils doivent emprunter les voies qui leur sont réservées. Ils s’exposent donc à une amende si ils circulent voire stationnent dans un couloir de bus.
Dans le classement des infractions les plus fréquentes, emprunter un couloir de bus est nettement celle qui a le plus augmenté en 2023.
À lireCette astuce sur Waze va changer la vie de tous les automobilistes durant les trajetsEn effet, cette infraction a connu une hausse de 27.6%. Soit environ 110. 000 cas de plus en comparaison à 2022.
Pourquoi une une telle différence ? Simplement la réponse des caméras de surveillance que de nombreuses municipalités ont installé en masse. Ces dispositifs de surveillance aident forcément à épingler les conducteurs coupables d’emprunter les couloirs de bus pour éviter les embouteillages.
Circuler sur une voie d’autobus pour un automobiliste ou un motard est une infraction au code de la route. Elle est sanctionnée par une amende de quatrième classe en cas de contrôle de police. Le montant de la contravention s’élève à 135 euros. Mais, elle n’entraîne aucun retrait de point sur le permis de conduire.