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Très souvent, les automobilistes se font arnaquer avec des hameçons astucieux. Ce sont des stratagèmes qui, si les auteurs les ficèlent bien, parviennent à faire mouche. Parmi ces escroqueries, il y en a une qui, actuellement, cible les automobilistes en panne sur la route. Découvrez son mode opératoire et surtout comment ne pas tomber dans le piège.
Encore une arnaque qui cible les automobilistes !
Secteur après secteur, les automobilistes payent un prix considérable en raison d’événements et de situations qui les dépassent beaucoup et qu’ils ne peuvent certainement pas contrôler.
En revanche, dans une impunité totale, ou presque, certaines personnes, quant à eux, en profitent. Nous parlons là des escrocs, dont l’imagination est de plus en plus fertile.
Tomber en panne sur l’autoroute n’est pas agréable pour les automobilistes qui le subissent. Mais être, en prime, victime d’une escroquerie est la goutte d’eau qui ferait déborder un vase !
Attention, les automobilistes doivent faire preuve d’une grande prudence ! Et surtout lorsqu’ils se retrouvent en difficulté sur une voie rapide. En effet, actuellement, des « dépanneurs pirates » font des dégats sur les routes.
À lireAutomobilistes : avez-vous le droit de conduire avec une casquette ou un chapeau ? Ce que dit le Code de la routeCes derniers tentent d’intervenir avant que les entreprises que le PC autoroutier ou le commissariat de police a mandatées.
En effet, il convient de retenir que, sur les voies rapides et express, seuls certains professionnels peuvent intervenir : ceux « agréés par arrêté préfectoral » note le vice-président de l’Association des dépanneurs automobiles de France (ADAF) à RMC Conso.
Et d’ajouter : « Ils ne peuvent être envoyés que par le PC autoroutier ou par le commissariat de police. Car l’assurance n’intervient pas sur ces routes ».
Quel est le mode opératoire des escrocs ?
Ces pseudo dépanneurs se servent d’applications comme Waze. Celles-ci leur servent à vérifier en temps réel la circulation et les pannes qui y apparaissent. Leur but premier est de prendre en charge les automobilistes en panne le plus vite possible. Bien-sur avant l’arrivée des dépanneurs agrées.
« Ce sont des arnaques qui nous sont surtout rapportées dans les grandes agglomérations, comme Paris, Marseille ou encore Toulouse. Ces dépanneurs sauvages surveillent les pannes signalées sur Waze. Et ils interviennent aussi rapidement que possible », explique, en effet, David Vincent à RMC Conso.
Ce dernier rappelle donc que seuls « les dépanneurs agrées par arrêté préfectoral » peuvent intervenir sur les voies rapides. « Ils ne peuvent être envoyés que par le PC autoroutier ou par le commissariat de police, car l’assurance n’intervient pas sur ces routes », détaille-t-il.
À lireCette astuce sur Waze va changer la vie de tous les automobilistes durant les trajetsEvidemment, pour les automobilistes qui le subissent, il est difficile de comprendre, de prime abord, qu’ils sont victimes d’une arnaque. Une fois que les pirates les ont pris en charge, ils le remorquent jusqu’à leur garage.
Vous l’aurez compris, les escrocs augmentent la facture par plusieurs prestations qu’ils surfacturent. En cas de refus de paiement, des frais de gardiennage peuvent s’ajouter. De quoi faire grimper la note à plusieurs centaines voire milliers d’euros. Pourtant, un dépannage classique coute, en moyenne, « entre 178 et 268 euros » selon l’ADAF.
Les conseils de l’ADAF aux automobilistes
Comment se prémunir ? Les automobilistes, s’ils sont en panne sur une voie rapide ou express, doivent tout de suite demander le nom de la société que le PC autoroutier, le commissariat, voire l’assurance a mandatée.
Et, « Les automobilistes peuvent aussi vérifier que le camion est agréé sur le secteur en question en cherchant l’agrément sur le camion », conseille David Vincent.
Les automobilistes doivent, aussi et surtout, se méfier des camions de dépannage sans inscription et sans numéro de téléphone lisibles dessus.
