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Sur la route, il est indispensable de respecter de nombreuses règles. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est nécessaire de ne surtout pas y déroger. Sachez d’ailleurs que dans un cas spécifique, les automobilistes pourraient faire face à de lourdes sanctions.
Une campagne de prévention pour ces automobilistes
La sécurité routière est indispensable pour éviter l’anarchie sur la route. C’est d’ailleurs pour cette raison que de nombreuses règles ont vu le jour. Et tous les automobilistes doivent respecter les mêmes lois.
Lors du Code de la route, les conducteurs apprennent d’ailleurs les limitations de vitesse, les signalisations, mais aussi les priorités. Des apprentissages qu’ils doivent reproduire une fois qu’ils prennent leur véhicule.
Avant de conduire, il est également indispensable d’avoir les aptitudes physiques et mentales nécessaires. C’est un fait très important pour prévenir des accidents sur la route. En revanche, ces derniers mois, un débat revient souvent sur la Toile.
Certains députés pensent que les automobilistes seniors ne devraient plus prendre leur véhicule. Et pour cause, en raison de leur âge, leur santé et d’autres problèmes peuvent affecter leurs capacités. Pourtant, certaines personnes, en dépit de leur état de santé ou de leur âge avancé, persistent à conduire.
À lireAutomobilistes : avez-vous le droit de conduire avec une casquette ou un chapeau ? Ce que dit le Code de la routeParfois, ils mettent alors la sécurité des autres usagers en danger. C’est pour cette raison que la Sécurité routière a mis en place un dispositif. Ce dernier permet aux proches de signaler un conducteur potentiellement inapte à conduire.
Depuis le 25 novembre dernier, une campagne de sensibilisation a vu le jour auprès des automobilistes. Le but étant d’informer sur cette procédure et d’inciter les familles à prendre leurs responsabilités. Le gouvernement a tout de même conscience qu’il s’agit d’une démarche difficile sur le plan émotionnel.
De lourdes sanctions
Sachez tout de même que la procédure est relativement simple. En revanche, elle nécessite des éléments précis pour être prise en compte. Tout d’abord, les proches doivent envoyer un courrier ou un e-mail à la préfecture avec leurs coordonnées complètes (adresse, mail, téléphone), les coordonnées de la personne concernée.
Mais aussi les raisons justifiant le signalement, accompagnées d’éléments probants (état de santé, comportements dangereux au volant, etc.). Ainsi que des informations sur le véhicule utilisé, comme l’immatriculation, par exemple.
En revanche, il n’est pas possible d’effectuer ce signalement des automobilistes de façon anonyme. Le but est de limiter les abus. Après réception des informations, la préfecture devra alors les évaluer.
Si elles sont jugées suffisantes, la personne signalée fera l’objet d’une convocation pour passer un contrôle médical auprès d’un médecin agréé. Un contrôle que les automobilistes devront payer de leurs proches et qui s’élève à 36 euros.
À lireCette astuce sur Waze va changer la vie de tous les automobilistes durant les trajetsC’est à l’issue de ce contrôle que le médecin décidera si la personne concernée a une aptitude à la conduite, avec ou sans restrictions. Il pourra également décider d’une inaptitude. Cela entraînera donc une suspension du permis de conduire sans limite de durée.
Si la personne concernée refuse de se soumettre au contrôle, le préfet peut suspendre son permis jusqu’à ce qu’un avis médical soit fourni. Malgré une suspension ou une interdiction de conduire, certains automobilistes persistent à prendre le volant.
Dans ce cas, les sanctions prévues par l’article L. 224-16 du Code de la route sont particulièrement sévères. Ils risquent une peine pouvant aller jusqu’à deux ans de prison, une amende de 4 500 euros. Ainsi qu’une confiscation du véhicule utilisé.