Montrer le sommaire Cacher le sommaire
La technologie a amélioré nos vies à bien des égards. Toutefois, elle nous expose malheureusement sans arrêt à des risques. Et ce, même lorsque les automobilistes utilisent leurs téléphones portables pour régler leur stationnement. Une automobiliste vient d’ailleurs de faire les frais d’une arnaque connue sous le nom de « Quishing » : une note salée de 1000 euros ! Vonews vous explique tout dans les lignes de cet article.
La nouvelle arnaque qui s’en prend aux automobilistes
Dans le passé, les automobilistes devaient chercher de la monnaie dans leur porte-monnaie pour payer le stationnement. Mais aujourd’hui, de plus en plus d’alternatives pratiques pour effectuer des paiements en ligne existent.
Ces solutions de paiement modernes permettent aux automobilistes de payer rapidement les frais de stationnement via diverses plateformes. Telles que des applications mobiles, des sites Web ou des parcmètres.
L’intégration de technologies telles que NFC (Near. Field. Communication) et les codes QR rend le processus de paiement encore plus simple et intuitif. Mais cette simplicité cache aussi des dangers pour les automobilistes qui s’en servent.
Dans une affaire récente, des escrocs ont placé des codes truqués sur de vrais codes QR dans des parkings suisses. Ces codes redirigeaient alors les victimes vers un site de paiement illicite mais d’apparence trompeusement crédible. Les clients pouvaient alors choisir de payer avec Twint (application suisse) ou par carte de crédit.
À lireAutomobilistes : avez-vous le droit de conduire avec une casquette ou un chapeau ? Ce que dit le Code de la routeUne fois que les automobilistes saisissaient les détails de leur carte de crédit ou Twint, un montant beaucoup plus important leur était prélevé que ce qu’ils étaient censés devoir.
Comme la recherche d’un stationnement s’accompagne souvent de stress, les automobilistes s’exposent donc au risque de ne pas vérifier les détails du paiement. Comme le montant facturé, voire le destinataire. Le paiement est autorisé, créditant ainsi des centaines d’euros sur un compte escroc.
Une femme est victime d’une arnaque de 1000 euros
Selon les colonnes de l’Irish Times de ce lundi 14 octobre, que le média français L’indépendant a relayées, les automobilistes et autres utilisateurs de parkings sont particulièrement dans la ligne de mire de ces escrocs.
Un internaute sur X a récemment recommandé de faire « attention à tous. Cela s’est passé à Greystones (Irlande). La fille de la dame s’est fait arnaquer et a perdu 1. 000 euros grâce à un QR code qu’elle a scanné pour payer son stationnement ! ».
La victime a, en effet, souhaité alerter les automobilistes en partageant une vidéo montrant que le faux QR code se trouvait sur un autocollant qui recouvrait l’original.
En général, « les criminels se chargent de falsifier les QR Codes. Afin que les utilisateurs se retrouvent sur une adresse web frauduleuse où ils peuvent perdre leur argent », a expliqué le Conseil du comté de Fingal (Irlande) qui a lancé une alerte aux automobilistes sur cette escroquerie que des malfrats ont déployée sur de nombreux parcmètres Pay and Display.
« Le conseil est conscient que de faux autocollants QR peuvent être placés sur certaines machines. Ils amènent l’utilisateur vers un site Internet frauduleux qui demande les détails de la carte de crédit et d’autres données personnelles », a-t-il, en effet, prévenu. Et non sans recommander aux automobilistes de « faire preuve de vigilance ».
Recommandations aux automobilistes et autres utilisateurs de ce moyen de paiement
Cette technique de vol est désormais célèbre sous le nom de « quishing ». Elle combine le phishing traditionnel avec de faux codes QR qui redirigent donc les automobilistes vers un site web frauduleux pour obtenir des informations personnelles voire de paiement.
Voici quelques recommandations :
À lireCette astuce sur Waze va changer la vie de tous les automobilistes durant les trajets* Pour chaque confirmation de paiement, vérifiez le montant et l’entreprise qui reçoit l’argent. Assurez-vous d’annuler immédiatement le processus de paiement en cas d’incohérences.
– Avant de scanner un code QR physique et public, regardez-le et touchez-le. Vous devez, en effet, vous assurer qu’il ne s’agit pas d’un autocollant sur l’original.
– Assurez-vous que l’adresse Internet correspond. Observez-la attentivement. Le diable se cache dans les détails !
– Si vous avez fait l’objet d’une surfacturation, informez-en immédiatement votre banque !
