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En France, Lidl, le discounter allemand, emploie environ 46. 000 personnes dans 1. 600 points de vente. Le lundi 12 mai 2025, plusieurs syndicats ont lancé un appel à la grève pour les employés du distributeur, prévoyant une cessation du travail quatre jours par semaine à partir de jeudi, sans limite dans le temps.
Cette mobilisation vise à revendiquer des « conditions de travail décentes ». Mais aussi à dénoncer « une baisse massive des effectifs ». Le journal Libération nous en dit plus sur les raisons de ce mouvement.
Les salariés de Lidl en grève dès ce jeudi 15 mai
Plusieurs organisations syndicales ont, en effet, lancé un appel ce 12 mai aux employés de Lidl pour qu’ils se mettent en grève quatre jours par semaine à partir de ce jeudi 15 mai, et sans date de fin prévue. Leur objectif est donc de revendiquer des « conditions de travail décentes ».
Dans un communiqué, l’intersyndicale (CFDT. CGT. CFTC. et FO) encourage alors les salariés de Lidl à cesser le travail « tous les jeudis, vendredis, samedis et dimanches ». Et ce, pour dénoncer une « augmentation exponentielle de la charge de travail » qui « ruine (leur) santé ». Mais aussi « contre l’obligation du travail le dimanche et les jours fériés ».
Ces organisations syndicales dénoncent aussi « une baisse massive des effectifs » au sein de la chaine allemande. En France, Lidl emploie environ 46.000 personnes dans ses 1.600 magasins. Le principal syndicat du groupe, l’Unsa, n’a pas signé le tract qui encourage une grève perlée.
La chaîne de magasins allemande traverse une période difficile
Pour mémoire, au début du mois de février, plusieurs syndicats, à savoir la CFDT. La CGT, la CFTC, FO et la CFE-CGC, avaient alors lancé un mouvement de grève pour des raisons similaires. Et notamment pour exiger une hausse des salaires chez Lidl.
Ce mouvement a alors été largement suivi, mais il a été interrompu après quatre jours. « Grâce à votre engagement sans faille et votre présence massive sur les piquets de grève, la direction a enfin entendu le malaise des salariés de Lidl », avaient écrit aux personnels du distributeur les organisations signataires, le 10 février.
La chaîne de magasins allemande traverse une période difficile en ce début d’année, marquée par un contexte social tendu et par l’annonce surprise à la fin janvier du départ de Michel Biero, son vice-président en France, qui était alors une figure médiatique importante pour l’enseigne.
À lireNi Carrefour ni IKEA : cette table chez Lidl est parfaite pour votre terrasse, elle fait déjà un cartonDepuis « neuf mois » et l’arrivée de John-Paul Scally à la présidence de Lidl France, « il n’y a plus de dialogue social », déplorait alors Christophe Lefevre, délégué CFTC, dans les colonnes de Libération, le 12 mars dernier.
L’appel à la grève de ce lundi 12 mai, illustre clairement que, après plusieurs mois de conflit, les opinions de la direction et celles des représentants des employés restent alors profondément opposées.
Source : Libération
