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Contrairement à la signalisation routière verticale, qui se composent de panneaux, la signalisation horizontale regroupe l’ensemble des marquages et inscriptions tracés directement sur la chaussée. Ces marquages ont pour but d’indiquer ou de prescrire des règles afin d’organiser la circulation des automobilistes et des piétons. Sur le marquage au sol, que traduit donc ce petit espace entre des lignes blanches ?
Automobilistes, le marquage au sol : qu’est-ce que c’est ?
Le marquage au sol est une série d’éléments visuels tracés ou peints directement sur la chaussée. Et que ce soit en zone urbaine ou en dehors des agglomérations.
Ces marquages, qu’ils soient permanents ou temporaires, jouent un rôle essentiel en fournissant de nombreuses indications pour organiser la circulation et orienter les automobilistes.
Grâce à leur conception, ils peuvent transmettre une grande quantité d’informations sans encombrer la voie. Le marquage au sol, en tant que signalisation routière, se présente sous différentes formes telles que :
- des lignes diverses
- des flèches indiquant la direction.
- des motifs spécifiques, comme : des zébras, des zigzags, des damiers.
En résumé, le marquage au sol est un élément clé pour assurer la sécurité et la fluidité de la circulation routière.
Les lignes blanches
En France, la présence de lignes blanches est très répandue. Nous les rencontrons aux passages pour piétons, aux panneaux STOP, aux zones de cédez-le-passage, ainsi que pour délimiter les voies ou indiquer les emplacements d’arrêt d’urgence.
Sur les routes principales et secondaires, que les automobilistes fréquentent largement, ces lignes ont pour but principal de séparer les voies et de distinguer les deux sens de circulation.
À lireAutomobilistes : avez-vous le droit de conduire avec une casquette ou un chapeau ? Ce que dit le Code de la routeSelon leur type, elles peuvent être :
- Continues, interdisant ainsi le dépassement.
- Discontinues, permettant alors aux conducteurs de doubler.
Cependant, il est intéressant de noter que ces bandes blanches ne sont pas toutes identiques. En effet, l’espacement entre elles peut varier, et cette différence n’est pas anodine.
Et la distance qui sépare chaque ligne blanche ?
Comme l’indique L’Internaute, peu d’automobilistes savent que la distance séparant chaque ligne blanche varie selon le niveau de danger sur la route.
Sur une voie rectiligne, ces lignes mesurent, en général, 3 mètres de long et sont espacées de 10 mètres. Cependant, à l’approche d’un carrefour, d’une intersection ou d’une zone où le dépassement sera bientôt interdit, cet espacement diminue sensiblement.
Les lignes blanches ont une longueur constante de 3 mètres. Mais leur espacement change : il passe de 10 mètres à seulement 3 mètres.
L’objectif, selon la Sécurité routière, est de donner aux automobilistes l’impression que les lignes défilent plus rapidement. Ce qui peut provoquer une sensation de rapprochement et encourager une vigilance importante.
À lireCette astuce sur Waze va changer la vie de tous les automobilistes durant les trajetsEn résumé, un espace réduit entre les lignes blanches indique souvent un risque potentiel sur la route. Si, comme beaucoup d’automobilistes, vous n’aviez jamais prêté attention à la variation des intervalles entre ces traits, prenez le temps d’observer la route lors de votre prochain trajet ! Et surtout retenez que plus l’écart entre les lignes est faible, plus la prudence est de rigueur !
Source : L’internaute
