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Depuis le jeudi 10 avril, les contribuables doivent soumettre leur déclaration d’impôts sur les revenus de 2024. Comme chaque année, vous devez effectuer cette démarche avant une date limite qui varie selon le département de résidence, sous peine de sanctions. Il est également important de rappeler qu’une autre déclaration, souvent négligée, doit être remise au fisc au plus tard le 1er juillet 2025 sous peine d’amende. D’ailleurs, en 2025, l’administration fiscale prévoit de renforcer ses contrôles et de sévir davantage.
À partir du 1er janvier 2023, la taxe d’habitation sur la résidence principale n’existe plus pour tous les contribuables français. Et ce, qu’ils soient propriétaires ou locataires. Cependant, certains types de biens immobiliers continuent d’être soumis à cet impôt, comme les résidences secondaires ou les immeubles vacants. Donc, prenez garde à cette déclaration obligatoire !
Une déclaration obligatoire à transmettre à votre centre des impôts !
Depuis le 10 avril 2025, des Français ont déjà entamé la procédure pour remplir leur déclaration d’impôts sur le revenu. Cependant, comme l’indiquent les colonnes de TF1, ce n’est pas la seule échéance fiscale à venir dans les prochains mois.
En effet, plusieurs propriétaires devront également transmettre une autre déclaration à l’administration fiscale. En cas de non-respect, ils s’exposent à une amende. Car, l’administration prévoit de renforcer ses contrôles à ce sujet en 2025.
Cette déclaration concerne la suppression partielle de la taxe d’habitation. Depuis 2023, cette taxe ne s’applique plus aux résidences principales, qu’elles soient occupées par leur propriétaire ou par un locataire. En revanche, elle reste en vigueur pour les résidences secondaires et les biens immobiliers vacants.
Nombre de propriétaires n’ont pas encore déclaré leurs biens immobiliers
Cependant, selon TF1, l’administration fiscale ne connaît pas la destination précise de ces biens. Pour pouvoir appliquer la taxe d’habitation, elle doit donc compter sur les propriétaires pour lui transmettre cette information. C’est la raison d’être de la plateforme « Gérer mes biens immobiliers » (GMBI).
Peut-être que certains contribuables ignorent ce nouveau dispositif ? Ou peut-être espèrent-ils d’échapper à la surveillance ? Il n’en reste pas moins qu’ils sont encore nombreux a ne pas avoir effectué cette démarche.
Selon la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP), en 2024, 17 % des propriétaires individuels n’avaient pas déclaré leurs biens aux impôts. Et, en 2025, ce chiffre est encore de 12 %, rapporte TF1.
À lireImpôts : cet avantage fiscal dont les seniors ou personnes handicapées peuvent bénéficier sans le savoirNe pas faire cette déclaration peut donc entraîner une amende de 150 euros par bien non déclaré ou déclaré de manière incorrecte. Sans parler des régularisations de la taxe d’habitation et des pénalités pour retard.
Lors des premières années de mise en application, la DGFiP a fait preuve de tolérance. Et notamment parce que la plateforme de déclaration rencontrait des problèmes techniques qui rendaient ardue la tâche des propriétaires, rapporte Le Parisien que TF1 a relayé.
Cependant, selon Le Parisien, cette période de tolérance touche à sa fin. Le ministère des Comptes publics a donné pour ordre d’appliquer l’amende pour non déclaration à partir de 2026. La déclaration de 2025 marquera donc la fin de cette tolérance.
Comment procéder à la déclaration de ses biens immobiliers aux impôts ?
En 2025, il est donc obligatoire pour les propriétaires, qu’ils ne l’Ont pas encore fait ou si la destination ou l’usage de leur propriété a changé entre le 2 janvier 2024 et le 1er janvier 2025, de réaliser cette déclaration aux impôts.
Ils peuvent donc l’effectuer en ligne ou via un formulaire papier. Et, à noter que les professionnels doivent également effectuer cette démarche.
La date limite pour cela est le 1er juillet 2025. Il est important de noter que l’administration fiscale a constaté un taux plus important de non-déclarations parmi les détenteurs de plus de 200 biens immobiliers. Donc, principalement des collectivités territoriales, avec un taux atteignant 22 %.
À lireImpôts : les cases que les parents ne doivent pas oublier de cocher pour gagner jusqu’à 6 794 €La ministre en charge des Comptes publics a indiqué que ces profils feraient l’objet d’une surveillance particulière.
Source : TF1