Les parents risquent une sanction pour les absences des enfants à l’école, sauf pour ce jour férié

Souhaitez-vous faire le pont après un jour férié en mai ? Pour les élèves, l'école l'interdit… sauf une seule fois. C’est clairement indiqué dans le calendrier !

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Tous les ans, le mois de mai est synonyme de plusieurs jours de congé. Et, en 2025, tous ces jours fériés tombent un jeudi. Beaucoup de parents pourraient avoir la tentation de faire rater l’école à leurs enfants pour profiter de longs week-ends. Cependant, il faut faire attention ! En effet cela pourrait avoir des répercussions. Mais, le calendrier de l’Éducation Nationale accorde toutefois une dérogation pour un seul long week-end, sans aucun risque de sanction, selon Cnews.

Manquer l’école pour les ponts du mois de mai 2025

Les jours fériés de mai, comme la Fête du Travail, le 8 mai, et l’Ascension, tombent cette année tous un jeudi. Ce qui offre alors une belle opportunité de profiter de longs week-ends de quatre jours en créant des ponts. Mais, à condition de ne pas avoir d’enfants à l’école !

En effet, en France, faire manquer l’école à ses enfants sans raison valable est interdit, sous peine de sanctions, si l’absence n’est pas justifiée comme il se doit.

Toutefois, il y a une exception à la règle ! En effet, seul le pont de l’Ascension est reconnu par le calendrier scolaire, conformément à l’arrêté du 7 décembre 2022.

L’école étant obligatoire pour tous les enfants de 3 à 16 ans, ceux-ci doivent suivre l’ensemble des cours, selon leur emploi du temps.

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Selon l’article L. 131-8 du Code de l’éducation, il existe cependant quatre motifs d’absence justifiée :

  1. si l’enfant est malade ou si un membre de la famille est contagieux
  2. si la famille doit assister à un événement solennel comme un mariage ou un enterrement
  3. si un problème de transport empêche la présence à l’école
  4. si l’enfant doit accompagner ses représentants légaux lors d’un déplacement hors période de vacances scolaires

Toute autre absence doit faire l’objet d’un examen par les services de l’Éducation Nationale pour déterminer si elle est valable ou non. Il est important de préciser que les parents doivent signaler à l’avance toute absence de l’école, quel que soit le motif.

En effet, en cas d’absence prévue, il est nécessaire d’en informer l’école à l’avance pour éviter tout malentendu.

Différentes sanctions qui peuvent avoir des conséquences coûteuses

Comme l’indique Cnews, dès la première absence non justifiée, le Conseiller Principal d’Éducation (CPE) peut convoquer l’élève s’il est au collège ou au lycée. Et le professeur et le directeur de l’école peuvent faire pareil si l’élève est en école primaire.

Le responsable de l’établissement scolaire doit alors prévenir le directeur académique des services de l’Éducation Nationale. Ce dernier prendra alors contact avec les parents pour leur adresser un « avertissement ».

Lorsque l’élève accumule quatre demi-journées d’absences non justifiées en un seul mois, une réunion regroupant l’équipe éducative s’organise ensuite. L’objectif est d’analyser les raisons de ces absences de l’école et de mettre en place des mesures d’aide. Et ce, aussi bien pour l’enfant que pour ses parents, afin de favoriser une meilleure assiduité.

Si les absences non justifiées atteignent ou dépassent dix demi journées dans le même mois, soit cinq journées complètes, les responsables légaux de l’élève sont convoqués à l’école, à une rencontre avec l’ensemble de l’équipe éducative. Ainsi, lors de cette réunion, un plan d’accompagnement prend la forme d’un contrat.

Si l’absentéisme persiste après cet « avertissement », le directeur académique doit en informer le procureur de la République. Les parents peuvent alors écoper d’une amende pouvant aller jusqu’à 750 euros.

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En cas d’absences injustifiées répétées qui nuisent à la scolarité de l’enfant, les parents risquent aussi une peine pouvant aller jusqu’à deux ans de prison et une amende de 30. 000 euros.

Source : Cnews


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