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La période de déclaration d’impôts sur le revenu a débuté le 10 avril dernier. Les contribuables sont donc invités à soumettre leur déclaration, que ce soit en ligne ou sur papier, avant la fin du mois de mai ou au début du mois de juin. La date limite varie selon le département.
Pendant cette période, il est fréquent de voir augmenter les tentatives d’arnaques par email, SMS ou appels téléphoniques, souvent relatives à la déclaration d’impôts. Il est donc essentiel de connaître les bons réflexes pour éviter de tomber dans ces pièges.
Pseudo remboursement d’impôts
Une des escroqueries les plus courantes en ce moment consiste en un message frauduleux provenant d’escrocs se faisant passer pour la Direction Générale des Finances Publiques. Selon RTL, ce message indique que le contribuable est éligible à un remboursement d’impôts et le pousse à cliquer sur un lien suspect pour le percevoir.
Il s’agit d’une arnaque bien organisée, qui redirige vers un site web ressemblant parfaitement à celui de l’administration fiscale. Le but est, bien sur, de dérober vos identifiants et vos coordonnées bancaires.
À l’inverse, certains messages vous accusent d’avoir bénéficié un trop perçu ou d’avoir commis une fraude fiscale. Les escrocs vous pressent alors de régulariser votre situation rapidement, souvent via des liens malveillants ou des numéros surtaxés à appeler. Ces messages s’accompagnent, en général, de titres crédibles et alarmants, tels que “Alerte DGFIP” ou “Déclaration à compéter en urgence”.
Et, comme les escrocs ont l’imagination fertile, cette année, une nouvelle méthode d’arnaque a émergé. Et, elle est principalement relative aux cryptomonnaies. Vous pourriez, en effet, recevoir des SMS vous avertissant que vous n’auriez pas déclarer certaines transactions en crypto. Le message, d’un ton officiel, menace alors d’une majoration de 40 % si vous ne procédez pas à la régularisation. Un lien dans le message vous dirige alors vers un faux site dans le but de voler vos informations personnelles.
Attention, ces escroqueries ne ciblent pas uniquement les particuliers ! En effet, elles visent aussi les entreprises, avec des tentatives d’arnaques par de faux ordres de virement ou de fausses factures, qui usurpent l’identité des administrations.
Comment ne pas tomber dans le piège ?
Pour éviter de tomber dans ces pièges, voici trois conseils simples. Tout d’abord, ne jamais répondre à une demande de renseignements personnels ou bancaires que vous recevez par email, SMS ou téléphone. En effet, sachez que les services fiscaux ne vous demanderont jamais ce type d’informations par ces canaux.
À lireImpôts : cette démarche obligatoire que de nombreux Français oublient, attention à l’amendeEn cas de doute, rendez-vous directement sur le site officiel impots. gouv.fr.
Attention toutefois à ne pas vous fier uniquement à son apparence ! Car, certains escrocs imitent parfaitement son interface. Donc, il est important de vérifier l’adresse du site avant de saisir vos identifiants.
Par ailleurs, il est important de renforcer la sécurité de votre numéro fiscal. Optez pour un mot de passe robuste et unique. Puis, sauvegardez le dans un gestionnaire de mots de passe.
Pensez aussi à activer l’authentification à deux facteurs. Vous recevrez alors un code à usage unique à entrer en plus de votre mot de passe lors de chaque connexion.
Pour cela, rendez-vous dans la section « Mon Profil » de votre espace personnel des impôts pour vérifier votre email et votre numéro de téléphone.
Sachez que cette double authentification deviendra obligatoire cet été, à la fin de la campagne déclaration d’impôts en cours.
À lireImpôts : les cases que les parents ne doivent pas oublier de cocher pour gagner jusqu’à 6 794 €Enfin, n’oubliez pas de sécuriser aussi vos accès à France Connect. Cette plateforme vise à accéder à de nombreuses démarches administratives en ligne, y compris le site des impôts.
Si vous pensez avoir été victime d’une tentative de fraude, contactez immédiatement votre banque pour faire bloquer toute opération suspecte. Ensuite, déposez plainte auprès des autorités forces de l’ordre.
Source : RTL