La mauvaise nouvelle est tombée pour ces automobilistes: cette nouvelle loi va en faire rager plus d’un

L'année 2025 a marqué un tournant majeur pour les automobilistes français. Entre autres, la fin d'un avantage fiscal dans quelques jours.

Montrer le sommaire Cacher le sommaire

Le gouvernement commence déjà à nous préparer à un budget 2026 qui sera rempli de mauvaises nouvelles ! Cependant, le budget 2025 n’a pas encore révélé aux automobilistes toutes ses surprises désagréables. En effet, la fiscalité automobile va subir une modification de taille à partir du 1er mai 2025. Voici tout ce que vous devez savoir.

La gratuité de la carte grise pour certains automobilistes prend fin !

À partir du 1er mai prochain, la carte grise de certains automobilistes sera à nouveau payante, selon Auto Plus. Et, une seule région devrait encore profiter de ce cadeau fiscal.

Faisant l’objet des taxes régionales depuis le 1er janvier 2020, la carte grise est quasiment gratuite pour ces automobilistes. Mais, le gouvernement revient sur ce régime de faveur pour laisser le choix aux régions de maintenir ou non cet avantage à partir du 1er mai 2025.

En effet, à cette date, les automobilistes ayant des voitures électriques perdront l’avantage de leur carte-grise gratuite.

Donc, en 2020, afin de soutenir la transition vers des énergies plus propres, les autorités ont décidé d’exonérer les véhicules électriques et à hydrogène de la taxe régionale d’immatriculation en France.

À lireAutomobilistes : avez-vous le droit de conduire avec une casquette ou un chapeau ? Ce que dit le Code de la route

En 2021, d’autres véhicules utilisant des sources d’énergie alternatives ont également bénéficié, selon les régions, d’une réduction totale ou partielle de cette taxe.

Cependant, depuis février 2025, face à la perte de revenus importante pour les collectivités, cette exonération a été supprimée pour les véhicules hybrides ainsi que ceux fonctionnant au GPL ou à l’E85.

Les automobilistes souhaitant immatriculer un véhicule électrique ou à hydrogène, neuf ou d’occasion, doivent agir rapidement. Car, à partir du 1er mai 2025, comme l’indiquent Auto Plus, cette faveur fiscale sera également supprimée pour les véhicules zéro émission à l’échappement.

Donc, à partir de cette date, chaque région pourra décider librement de maintenir ou non cette exonération.

Une croissance qui a mis à mal l’équilibre financier des régions

Actuellement, pour enregistrer leur voiture électrique, les automobilistes doivent simplement s’acquitter d’une taxe de gestion de 11 euros. Ainsi que d’une redevance d’acheminement de 2,76 euros. Cependant, avec la hausse constante des ventes de véhicules électriques en France, qui ont grimpé de 1,9 % de parts de marché en 2019 à 17 % en 2024, ces recettes ont subi un fort impact.

À lireCette astuce sur Waze va changer la vie de tous les automobilistes durant les trajets

Cette croissance a donc mis à mal l’équilibre financier des régions, qui ne perçoivent plus la taxe régionale (Y. 1) pour un nombre croissant de voitures propres. C’est pourquoi l’exécutif a décidé de mettre fin à la quasi-gratuité du certificat d’immatriculation (carte grise) pour les véhicules électriques, jusqu’ici exemptés de cette fiscalité régionale. Et, le moins que l’on puisse dire est qu’elle constitue une part importante du coût de ce document.

L’article 119 de la loi de finances pour 2025 a alors officialisé cette décision. Ce texte modifie l’article L. 421-49 du Code des impositions sur les biens et services. Et c’est ce dernier qui régit la taxe régionale pour l’immatriculation des voitures électriques ou à hydrogène.

Depuis le 16 février 2025, ce texte stipule que « Pour le véhicule dont la source d’énergie est exclusivement l’électricité, l’hydrogène ou une combinaison des deux… Le tarif régional est, sur délibération régionale, réduit de moitié ou porté à 0 euro ». Ainsi, chaque région pourra décider du montant de la taxe à appliquer ou non aux automobilistes ayant des véhicules électriques.

Les Hauts-de-France restent le dernier territoire à maintenir la gratuité pour les véhicules électriques

Le magazine Auto Plus a interrogé les treize régions métropolitaines françaises afin de connaître leur position. En effet, l’État leur a donné jusqu’au 30 avril pour choisir l’une des trois options prévues par la nouvelle réglementation. Ce sont les suivantes :

  • continuer à exonérer les véhicules électriques de la taxe régionale.
  • réduire cette taxe de moitié.
  • en enfin appliquer le taux plein, comme c’est désormais le cas pour les autres types de véhicules.

Parmi elles, seule la région des Hauts-de-France a décidé de conserver l’exonération de la taxe régionale. Ce choix particulier laisse à cette collectivité la possibilité de revenir sur sa décision à tout moment.

Source : Auto Plus


Vous aimez cet article ? Partagez !

Envoyez cet article à vos amis, votre famille ou collègues...