Automobilistes: attention à cette autoroute, vous risquez de vous faire piéger et de payer cher

Avis aux automobilistes et autres conducteurs, un système de péage à flux libre sur cette autoroute vise à diminuer les émissions de CO2 d’environ 2 500 tonnes !

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Il sera bientôt nécessaire pour les automobilistes de modifier en profondeur vos habitudes de conduite sur l’autoroute. Déjà en place sur l’A79, l’A14 et l’A13, les péages en flux libre commencent à se répandre sur une section d’autoroute en France. En effet, à partir du printemps 2027, ils pourront y circuler sans jamais freiner et régler leurs trajets de manière décalée. Voici l’essentiel à connaître.

Un changement majeur pour les automobilistes et autres conducteurs

L’Autoroute blanche, qui relie Genève aux montagnes du Mont-Blanc, va connaître bientôt une évolution majeure avec l’introduction du péage à flux libre, selon L’Automobiliste.

Il s’agit là d’un système innovant, que plusieurs autoroutes en France ont déjà expérimenté. Il a pour objectif d’améliorer la fluidité des trajets tout en apportant des bénéfices environnementaux, notamment une réduction significative des émissions polluantes.

C’est la société ATMB (Autoroutes et Tunnel du Mont-Blanc) qui est à l’initiative de ce projet. Ce qui vise donc à moderniser le réseau routier tout en répondant à la demande croissante d’une mobilité plus écologique.

La section dont il est question s’étend sur 58 kilomètres. En effet, elle va de Passy à Etrembières, dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

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Ainsi, au lieu des barrières de péage traditionnelles, des portiques intelligents prendront place. Ils permettront alors aux véhicules de passer sans s’arrêter. Les automobilistes auront ensuite 72 heures pour régler leur passage. Ce qui rendra donc le processus beaucoup plus flexible.

Cette initiative s’inscrit dans une tendance plus large de transformation des autoroutes françaises vers un système de péage sans barrières physiques.

Déjà en place sur l’A79 entre Sazeret et Digoin, sur l’A14 reliant les Hauts-de-Seine aux Yvelines, et sur l’A13 entre Poissy et Caen, ce système a donc déjà fait ses preuves. En effet, il a prouvé d’abord et avant tout qu’il facilitait une circulation plus fluide.

La société ATMB devient ainsi la deuxième en France à adopter cette technologie sur les autoroutes, avec l’État qui détient 67 % des parts.

Les enjeux financiers de ce système

D’un côté certains saluent cette innovation sur les autoroutes françaises. Ils la considèrent comme une solution pratique pour simplifier la vie quotidienne et bénéfique pour l’environnement. D’un autre côté, d’autres sont plus sur la réserve,  surtout en ce qui concerne l’aspect financier.

En effet, des expériences antérieures ont suscité des inquiétudes en raison des coûts supplémentaires que cela pourrait engendrer pour les automobilistes. Le coût total du projet reviendrait à environ 65 millions d’euros. Ce montant couvre notamment la suppression des barrières à Cluses et Nangy, ainsi que des péages à Scionzier et Bonneville. Les travaux devraient commencer dès mars prochain, avec une mise en service pour le printemps 2027.

L’un des principaux arguments en faveur du péage à flux libre est son aspect plus écologique. Ce qui  encourage donc une conduite plus responsable.

En effet, en éliminant les arrêts obligatoires aux péages, on pourrait réduire 2. 500 tonnes de CO2 par an et économiser plus d’un million de litres de carburant. Ce système devrait aussi contribuer à diminuer le stress des automobilistes et autres conducteurs.

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De plus, en désengorgeant le trafic, notamment lors des périodes de forte affluence touristique ou en haute saison, l’objectif est d’améliorer la fluidité de la circulation. Avec une estimation de 175. 000 transactions quotidiennes, il sera essentiel que l’information sur ce nouveau mode de fonctionnement soit claire et accessible. Ce qui évitera donc les débuts difficiles que d’autres projets similaires ont pu connaître. Et ce, dans une optique de mobilité numérique et responsable.

Source : L’Automobiliste


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