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Le poisson est un produit très consommé par de nombreux Français. En revanche, il n’est pas toujours facile de choisir le meilleur pour sa santé. Il y en a d’ailleurs un qu’il ne faut surtout pas consommer en ce moment. Voici pourquoi.
Un poisson à ne pas consommer
Lors de l’achat de produits au supermarché, les consommateurs ont pris l’habitude de vérifier les étiquettes. Il faut dire que c’est un élément indispensable pour en savoir plus sur la qualité, mais aussi la composition de l’aliment.
En revanche, c’est une habitude qui n’a pas encore vu le jour concernant le poisson. Lors de l’achat de ce produit, les consommateurs ont tendance à ne pas prêter attention aux informations sur les étiquettes. Pourtant, ces dernières se montrent très importantes.
Espèce, provenance, méthode de pêche… l’étiquette représente une précieuse alliée, souvent négligée des consommateurs. Il s’agit tout de même d’une indication qui pourrait clairement faire toute la différence.
Il y a d’ailleurs un poisson qu’il faut à tout prix éviter en ce moment. Et il s’agit du maquereau de l’Atlantique Nord-Est. Cette espèce, très consommée en France et au Royaume-Uni, se classe dans la catégorie à éviter.
À lireCe poisson populaire très consommé en France est très dangereux pour la santéC’est en tout cas ce que Le Guardian a révélé dans un article publié le 9 avril dernier. Selon le dernier Good Fish Guide publié par la Marine Conservation Society, une ONG britannique spécialisée dans la protection des océans, ce poisson ne doit pas faire l’objet d’une consommation.
Le maquereau capturé au chalut pélagique dans l’Atlantique Nord-Est a vu sa note passer de 3 à 4. Cela signifie que cette méthode de pêche contribue désormais de manière significative à la pression exercée sur les stocks.
Auparavant, le poisson représentait un choix durable. Mais désormais, il faut l’éviter. Il y a tout de même une nuance à prendre. Le Good Fish Guide distingue les méthodes de pêche utilisées. Le maquereau pêché à l’hameçon ou à la ligne, toujours dans l’Atlantique Nord-Est, obtient une note légèrement meilleure.
Des options à privilégier
En effet, ce poisson a réussi à passer de 2 à 3. Cela signifie que cette méthode reste acceptable. Et ce, même si elle n’est plus idéale. Le Guardian précise que cette dégradation de note repose sur un constat préoccupant.
Le média a révélé que le maquereau a fait l’objet d’une « surpêche en moyenne de 23 % au cours des quatre dernières années« . Pire encore, les « limites totales de capture » fixées durant cette période dépassaient de 39 % les recommandations scientifiques.
Alice Moore, responsable du Good Fish Guide a d’ailleurs confié : « Il est très préoccupant de constater qu’un produit de la mer qui était autrefois un choix durable connaît un tel déclin ». Elle a alors donné plus de précisions sur le sujet.
À lireCe poisson contrôle le cholestérol, protège le cerveau et préserve votre cœurAlice Morre a indiqué que la pression exercée par des nations comme la Norvège, l’Islande, les Îles Féroé ou encore le Royaume-Uni ne laisse que peu de chances au stock de se reconstituer si la tendance actuelle se poursuit.
La Marine Conservation Society recommande de privilégier des poissons avec des stocks mieux gérés. C’est par exemple le cas du hareng issu de la mer du Nord ou de la Manche orientale. Ou encore des sardines pêchées dans les eaux des Cornouailles.
Mais aussi des anchois du golfe de Gascogne font partie des options les plus responsables. Vous pouvez aussi privilégier les moules issues d’élevages locaux. Elles ont l’avantage d’avoir un « faible impact sur l’environnement marin ».