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Cela fait plusieurs jours déjà que l’ouverture de la campagne de déclaration des revenus pour 2025 a eu lieu. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette période peut se montrer stressante pour beaucoup. C’est notamment le cas pour les bénéficiaires du RSA, des APL ou encore de l’AAH.
L’AAH, les APL et le RSA doivent figurer sur la déclaration d’impôts ?
Toutes les personnes qui touchent les aides de la CAF se demandent si elles doivent les intégrer à leur déclaration de revenus. Pour rappel, près de 13,5 millions de foyers bénéficient de ces allocations en France.
La grande majorité des aides sociales fait l’objet d’une exonération des impôts. D’après les précisions du ministère de l’Économie, il ne faut pas mentionner certaines prestations sociales sur la déclaration annuelle de revenus.
Et ce, peu importe leur montant. Il y a plusieurs aides qui ne sont pas imposables. C’est notamment le cas du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) mais aussi des aides au logement comme les APL, l’ALF ou l’ALS.
Les personnes qui touchent la prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE), l’allocation de rentrée scolaire (ARS), la prime d’activité ou la prime de Noël bénéficient aussi d’une exonération totale. Une bonne nouvelle donc pour de nombreuses personnes.
À lireBonne nouvelle pour les bénéficiaires de l’AAH dès le 5 mai : à quoi vous attendreEt pour cause, certains foyers ne verront donc pas leur déclaration de revenus alourdie par les aides qu’ils reçoivent au quotidien. Les personnes qui touchent l’AAH, le RSA ou encore les APL ne doivent donc pas l’inscrire sur le document adressé aux impôts.
D’autres aides qui bénéficient d’avantages
En revanche, il faut tout de même faire vérifier sa situation personnelle grâce à la brochure pratique des impôts. Vous pouvez aussi faire appel à un conseiller si vous avez des doutes à propos de ce que vous devez déclarer ou non.
En plus des aides de la CAF, il y a d’autres avantages, liés à l’activité professionnelle, qui font aussi l’objet d’une exonération. En revanche, il y a tout de même certaines conditions qu’il faut bien remplir.
C’est notamment le cas de la participation de l’employeur aux titres-restaurant, des chèques-vacances. Mais aussi de la prise en charge des transports en commun et du forfait mobilités durables. Ces montants ne font pas l’objet d’une imposition. Au même titre que l’AAH et les autres aides de la CAF.
Vous ne devez pas déclarer ces montants. Et ce, tant qu’ils ne dépassent pas les plafonds fixés par l’administration fiscale. En revanche, certaines aides ou indemnités doivent respecter un schéma différent.
À lireAAH : les montants que les allocataires de la CAF vont toucher en maiC’est par exemple le cas des revenus de remplacement comme les allocations chômage, les pensions d’invalidité. Ou les indemnités journalières versées en cas de maladie, de maternité ou de paternité.
Il faut déclarer ces revenus considérés comme des substituts aux revenus d’activité. Normalement, ces revenus se trouvent déjà sur votre déclaration en ligne. Il est tout de même important de toujours vérifier l’exactitude des montants.