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Ce mardi 15 avril, à Paris, le Premier ministre, François Bayrou, a convoqué plusieurs membres de son gouvernement, des parlementaires, ainsi que des représentants d’organismes de sécurité sociale et syndicaux. L’objectif de cette réunion était de commencer les négociations concernant le Budget de l’an prochain, qui exigera un effort budgétaire de 40 milliards d’euros. Les contribuables Français devront-ils payer plus d’impôts ?
Le premier ministre envisage-t-il une hausse des impôts ?
Après la période difficile que la France a traversée de fin 2024 avec le gouvernement de Michel Barnier, les Français doivent à nouveau s’inquiéter ! Le constat du nouveau premier ministre, François Bayrou, est alarmant et ne laisse place à aucun doute : les finances du pays sont en déficit.
Pour tenter de redresser la situation, un plan ambitieux est en cours d’élaboration. En effet, il s’agit de dégager 40 milliards d’euros d’ici 2026. Cela impliquera-t-il nécessairement une hausse des impôts pour les particuliers et les entreprises ? Non, c’est, en tous cas, ce qu’a affirmé le Premier ministre. Cependant, plusieurs options qui pourraient, de manière plus ou moins directe, entraîner une augmentation des impôts sont actuellement à l’étude.
« La France est déjà le pays qui détient le taux de prélèvements obligatoires, d’impôts et de taxes de toute nature le plus élevé dans le monde en 2024 », a, en effet, rappelé le Premier ministre lors d’une conférence de presse ce mardi 15 avril.
Et François Bayrou d’ajouter : « Si nous choisissions de continuer à augmenter ces prélèvements… C’est notre pays qui, au bout du compte, en souffrirait ».
À lireImpôts : cette démarche obligatoire que de nombreux Français oublient, attention à l’amendeÀ ce stade, le gouvernement envisage plusieurs mesures. La plus avancée concerne la pérennisation de la Contribution Différentielle sur les Hauts Revenus (CDHR). Il s’agit d’un nouvel impôt applicable aux personnes gagnant plus de 250 000 euros.
Une autre option serait de réduire certains crédits ou réductions d’impôts. Toutefois, il reste à déterminer lesquels, au regard des 467 qui existent en France.
Certaines réductions d’impôts sont déjà dans le collimateur de la Cour des comptes (comme les aides à la garde d’enfants ou le barème kilométrique). François Bayrou suivra-t-il les recommandations de la Cour des comptes, même si cela implique d’augmenter les impôts des ménages ?
Le Premier ministre et le président de la République s’engagent à ne pas les augmenter
« Le Premier ministre et le président de la République se sont engagés à ne pas augmenter les impôts », a déclaré Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, lors du Grand Jury sur RTL. L’idée d’imposer davantage les retraités se profilerait également.
Souvent présenté comme un moyen d’économiser, l’abattement fiscal de 10 % accordé aux retraités pourrait-il être remis en question et disparaître ? C’est en tous cas ce que suggère la Cour des comptes ? François Bayrou a évité de se prononcer directement sur la question. Et ce, tout en précisant qu’il tiendrait compte des recommandations de cette institution et que « rien n’est à exclure ».
De son côté, Catherine Vautrin, Ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, a évoqué la « nécessité de rétablir un équilibre dans l’effort entre les générations ». Cela laisse entrevoir une éventualité.
À lireImpôts : les cases que les parents ne doivent pas oublier de cocher pour gagner jusqu’à 6 794 €Pour l’heure, tout cela reste très incertain. François Bayrou a avancé le calendrier pour l’élaboration du budget 2026 afin de commencer les discussions dès le printemps 2025. Le gouvernement ne prendra les décisions finales qu’au cours de l’été 2025, avec une échéance au 15 juillet. L’été s’annonce donc chaud ! Vous l’aurez compris, il faut trouver 40 milliards d’euros pour le budget 2026.
Source : RTL