Impôts : 5 erreurs fréquentes à ne surtout pas faire, vous risquez une lourde amende

Il y a cinq erreurs très fréquentes qu'il ne faut surtout pas faire sur sa déclaration d'impôts. Vous risquez une lourde amende !

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Ce jeudi 10 avril, la campagne de déclaration des revenus pour l’année 2024 a commencé. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’agit d’une période de stress pour beaucoup. Nombreux sont ceux qui ont peur de faire des erreurs sur leurs impôts.

Des erreurs sur la déclaration des impôts

Tous les ans, les Français savent qu’ils doivent réaliser leur déclaration de revenus. En revanche, il s’agit toujours d’une étape assez difficile à gérer pour de nombreuses personnes. Et pour cause, plusieurs contribuables craignent de faire des erreurs sur leurs impôts.

Ces dernières peuvent d’ailleurs coûter très cher aux Français. En effet, ils pourraient faire face à des pénalités, mais aussi à un redressement fiscal. Pour éviter les mauvaises surprises, il y a des pièges qu’il faut à tout prix connaître.

Dans un premier temps, sachez qu’il faut à tout prix connaître les dates limites de déclaration. Ces dernières varient selon les départements, mais aussi le mode de déclaration. Les personnes qui optent pour la version papier doivent la réaliser avant le 20 mai.

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Et ce, peu importe le département concerné. Pour les déclarations d’impôts en ligne, en revanche, les choses changent. En effet, les échéances s’étalent jusqu’au 22 mai pour les départements 01 à 19, jusqu’au 18 mai pour ceux entre 20 et 54 et jusqu’au 5 juin pour les autres départements.

Un simple retard peut d’ailleurs entraîner une majoration de l’impôt de 10 %. Elle peut augmenter également en cas de mise en demeure. Il y a un autre piège dont il faut se méfier. Il concerne les enfants à charge.

En cas de séparation ou de divorce, il faut bien indiquer le mode de garde. Déclarer un enfant en garde alternée comme étant à charge exclusive fausse le calcul du quotient familial. Les personnes concernées pourraient donc faire face à une régularisation.

D’autres fautes à éviter

Pour les enfants majeurs, il faut aussi choisir entre leur rattachement fiscal au foyer ou la déduction d’une éventuelle pension alimentaire. Sachez qu’il n’est pas possible de cumuler ces deux dispositifs avec les impôts. Mais ce n’est pas tout.

Certains Français qui font des dons aux associations ne savent pas toujours comment l’indiquer sur les impôts. Tout d’abord, sachez que le pourcentage de réduction varie selon la nature de l’organisme bénéficiaire.

Il représente 66 % pour la majorité des associations et jusqu’à 75 % pour celles qui œuvrent auprès des plus démunis. Chaque taux correspond à une case spécifique dans la déclaration, comme les cases 7UD ou 7UF.

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Si vous ne cochez pas la bonne case, vous risquez de perdre la réduction d’impôt à laquelle vous avez droit. Attention aussi aux frais de scolarité. Ces derniers permettent une réduction des impôts assez basse, mais qui se montre nécessaire pour beaucoup.

Les réductions s’élèvent à 61 euros pour un collégien, 153 pour un lycéen et 183 euros pour un étudiant dans l’enseignement supérieur. En revanche, c’est une réduction qui peut juste s’appliquer si l’enfant reste encore rattaché au foyer fiscal. Et qu’il ne perçoit pas de salaire via un contrat de travail classique.


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