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En 2019, l’instauration du prélèvement à la source pour l’impôt sur le revenu n’a pas éliminé la nécessité de faire une déclaration de revenus annuelle. Il est donc important de noter que certaines dépenses que vous avez effectuées durant l’année fiscale peuvent alors ouvrir droit à des réductions ou des crédits d’impôt, que vous devez déclarés.
Bien que souvent ignorées ou minimisées, ces opportunités fiscales peuvent néanmoins contribuer de manière importante à la diminution de l’impôt à payer. Nos confrères de MoneyVox nous aident donc en faisant un petit tour d’horizon de celles à ne surtout pas oublier pour la déclaration de revenus 2025.
Pensez à réclamer votre du sur la déclaration de revenus 2025 !
Comme l’indiquent les données que la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) a publiées ce mardi 8 avril, environ 12,4 millions de ménages fiscaux, représentant 30,3 % de l’ensemble des foyers, ont bénéficié d’une réduction ou d’un crédit d’impôt lors de la déclaration de revenus de 2023. Cela équivaut à trois ménages sur dix. Comme le relaye MoneyVox, en moyenne, ceux qui ont profité de cette mesure ont alors vu leur impôt diminuer de 1. 438 euros.
Concernant les crédits d’impôt, en 2024, 8,3 millions de ménages, qu’ils soient imposables ou non, en ont tiré avantage. Au total, 9 milliards d’euros ont ainsi été redistribués aux contribuables déclarant des dépenses ou charges éligibles à ce type d’avantage fiscal. Ce qui représente en moyenne 1. 085 euros par foyer.
N’oubliez donc pas que c’est à vous de demander ces montants. Alors, assurez-vous de compléter les sections relatives à ces montants dans votre déclaration de revenus dont la campagne a débuté ce jeudi 10 avril.
Emploi à domicile
En moyenne, les foyers dépensent 1. 236 euros pour l’emploi à domicile. La mesure fiscale la plus couramment utilisée concerne l’embauche d’un salarié à domicile, bénéficiant à 4,9 millions de ménages l’an dernier. Cette initiative a coûté à l’État environ 6 milliards d’euros, offrant alors un avantage moyen de 1. 236 euros par foyer.
Ce dispositif permet de récupérer 50 % des frais que vous avez engagés pour :
- la garde d’enfants à domicile
- l’assistance aux personnes âgées ou handicapées
- ainsi que pour de petits travaux de jardinage, entre autres.
Les dépenses éligibles à ce crédit d’impôt font l’objet d’un plafond à 12. 000 euros par an. Ce qui signifie qu’un remboursement maximal de 6. 000 euros est alors possible.
Où faut-il déclarer les dépenses relatives à l’emploi à domicile ?
Celles-ci doivent figurer dans la case 7DB, sous la rubrique « réductions et crédits d’impôts » de votre déclaration de revenus 2025 pour l’année 2024.
A noter que les plateformes Cesu et Pajemploi pré-remplissent ces montants. Attention toutefois, depuis 2023, il est nécessaire de préciser la nature des services à la personne et à domicile sur la page 1 de la déclaration « 2042 RICI ».
À lireDes millions de salariés vont bientôt recevoir une prime : les Français concernésDe plus, à partir de 2025, en raison d’une nouvelle mesure budgétaire, il sera alors impératif d’indiquer, via le Cesu, qui a perçu les dépenses mentionnées :
- l’organisme
- l’entreprise
- l’association
- le mandataire ou le prestataire
- ou encore le salarié à domicile
Si c’est votre première déclaration pour un emploi à domicile, n’oubliez pas de cocher la case 7DQ.
Déclaration de revenus : frais de garde d’enfants
En moyenne, les frais de garde d’enfants s’élèvent à 904 euros. Grâce au crédit d’impôt pour les dépenses relatives à la garde d’un enfant en dehors du domicile, 1,9 million de foyers ont pu réaliser une économie totale de 1,7 milliard d’euros. Chaque famille qui a profité de cette aide a reçu environ 904 euros.
Ce dispositif s’applique aux familles qui optent pour un mode de garde externe pour un enfant âgé de six ans ou moins. Ainsi, les dépenses éligibles incluent les paiements que vous avez versés à :
- des assistantes maternelles agréées
- des crèches, des haltes-garderies
- des garderies
- des centres de loisirs sans hébergement
- ainsi que des garderies scolaires en dehors des heures de classe
Le crédit d’impôt est de 50 % des montants que vous avez dépensés, avec un plafond de 3. 500 euros. Ce qui permet alors un remboursement maximal de 1. 750 euros.
Où faut-il donc déclarer ces frais ?
Ils doivent figurer dans la case 7GA et les suivantes de la déclaration de revenus. Sachez que certaines dépenses peuvent être préremplies par les organismes, cependant, cela n’est pas systématique.
Un montant moyen de 114 euros pour les cotisations syndicales
Le crédit d’impôt relatif aux cotisations syndicales a permis à 1,3 million de ménages de récupérer un total de 140 millions d’euros. Ce qui représente une moyenne de 114 euros par foyer éligible.
Ce crédit correspond à 66 % du montant total des cotisations. Toutefois, comme l’indique l’administration fiscale, il ne peut pas dépasser 1 % des traitements, salaires, avantages en nature ou en espèces, pensions et rentes viagères versés à l’adhérent, après déduction des cotisations sociales déductibles.
Par exemple, si vous déclarez un salaire net imposable de 25. 000 euros (avant la déduction de 10 %) et que vous avez payé 400 euros de cotisations, seul un montant de 250 euros sera alors retenu (1 % de 25. 000 euros). Dans ce cas, le crédit d’impôt s’élèvera à 165 euros.
À lireDéclaration de revenus : cette case à ne surtout pas manquer pour gagner plusieurs milliers d’eurosOù faut-il donc déclarer les cotisations syndicales ?
Elles doivent figurer dans la case 7AC ou 7AE. Attention, les salariés ayant choisi la déduction de leurs frais réels ne peuvent donc pas profiter de cet avantage. En effet, ils déduisent déjà ces cotisations de leurs frais professionnels.
Source : MoneyVox