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Depuis quelque temps, de nombreuses grandes villes ont décidé de mettre en place un dispositif qui ne fait pas vraiment l’unanimité auprès des automobilistes. Il s’agit des Zones à Faibles Émissions (ZFE). Ces dernières privent certains conducteurs de circuler.
Un dispositif qui fait enrager les automobilistes
À Paris ou encore à Lyon, par exemple, des ZFE ont vu le jour. Elles continuent de limiter la liberté de nombreux automobilistes. En effet, ces derniers ne peuvent pas circuler comme ils le souhaitent dans ces lieux bien précis.
De nombreux conducteurs et plusieurs élus ne cessent de montrer leur opposition contre ces ZFE. Ils affirment qu’elles sont beaucoup trop rigides et injustes. Mais cela ne change pas les choses. Ces dernières restent toujours bien présentes.
Il faut dire que les grandes villes souhaitent limiter le plus possible les véhicules polluants. À Paris et Lyon, les véhicules diesel immatriculés avant 2011 et ceux à essence avant 2006, classés Crit’Air 3, sont exclus de la circulation du lundi au vendredi, de 8 heures à 20 heures.
À lireAutomobilistes : avez-vous le droit de conduire avec une casquette ou un chapeau ? Ce que dit le Code de la routePour les poids lourds et les bus, la restriction s’applique tous les jours de la semaine. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’agit d’une décision qui représente un véritable coup dur pour des milliers d’automobilistes.
C’est le cas pour les professionnels, mais aussi les particuliers. Au fur et à mesure des années, les contestations ne cessent d’augmenter en France. En 2023, une consultation publique a d’ailleurs révélé que 86 % des participants avaient indiqué qu’ils s’opposaient à ces zones.
Un maintien de ces zones malgré les contestations
De nombreux automobilistes pensent que ces fameuses restrictions les pénalisent au quotidien. D’autant plus qu’ils indiquent ne pas avoir les moyens de changer de véhicule pour un modèle écologique. Ils se retrouvent donc dans une situation très difficile.
Malheureusement pour les conducteurs, l’exécutif a décidé de maintenir les ZFE dans les plus grandes villes de France. Paris et Lyon n’ont visiblement pas l’intention de faire marche arrière malgré les contestations de nombreuses personnes.
À lireCette astuce sur Waze va changer la vie de tous les automobilistes durant les trajetsCes deux grandes villes veulent à tout prix limiter les pollutions émises par les anciens véhicules des automobilistes. Mais ce n’est pas tout. La raison du maintien des ZFE reste également d’ordre financier. En effet, le gouvernement semble décidé à préserver les financements européens dont la France bénéficie grâce au Plan national de relance et de résilience (PNRR).
La suppression des ZFE pourrait entraîner une perte de 3 milliards d’euros de financements européens dès cette année. Et jusqu’à 40,3 milliards d’euros d’ici à 2026. Il s’agit donc d’un enjeu financier très important pour la France.
Plusieurs automobilistes espèrent tout de même que le gouvernement décidera de faire marche arrière concernant ces zones. Malheureusement, cela ne risque pas d’arriver. Les conducteurs vont devoir privilégier les transports en commun ou investir dans des véhicules autorisés dans les ZFE.