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La bataille commerciale entre les États-Unis et le reste du monde a débuté ! En effet, lors d’une conférence de presse, le mercredi 2 avril, Donald Trump a déclaré l’instauration de droits de douane de 20 % sur les marchandises en provenance de l’Union européenne. Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, a déclaré sur RTL le jeudi 3 avril que la France est prête à cette « guerre commerciale ». Amazon, Netflix, Google… Devons-nous nous préparer à une envolée des prix de nos services préférés ?
L’Union européenne prête à affronter Donald Trump
L’Union européenne se dit prête à engager « une guerre commerciale » contre les États-Unis. Et elle envisage de répondre aux droits de douane que Donald Trump a annoncés en ciblant « les services numériques », a déclaré ce jeudi Sophie Primas, porte-parole du gouvernement français.
Elle a également exprimé sur RTL sa conviction que des effets récessifs sur la production sont à prévoir. Sophie Primas n’a pas manqué non plus d’évoquer particulièrement les conséquences significatives sur le secteur des vins et spiritueux.
« Nous sommes à peu près sûrs qu’effectivement nous allons avoir des effets récessifs sur la production », a-t-elle, en effet, déclaré sur RTL, s’inquiétant notamment de l’impact sur la filière vins et spiritueux.
Ce mercredi 1er avril, le président des États-Unis, Donald Trump, a promulgué un décret instaurant des droits de douane d’au moins 10 % sur l’ensemble des importations aux États-Unis. Et de 20 % sur les marchandises en provenance de l’Union européenne. En réponse à cette décision américaine, l’Union européenne élabore donc une stratégie de riposte en deux étapes.
Une riposte en deux temps
« Une première riposte qui sera efficiente à peu près à la mi-avril, qui va correspondre à sa première attaque sur l’aluminium et l’acier ». Et puis il y a un deuxième jeu de riposte qui sera probablement prêt à la fin du mois d’avril sur l’ensemble des produits et des services », a, en effet, ajouté Sophie Primas.
Pour l’heure, cette seconde riposte est en « cours de négociation entre les pays membres de l’Union européenne ». « Mais on va attaquer aussi les services. C’est par exemple les services numériques (Netflix ?) qui aujourd’hui ne sont pas taxés et qui pourraient l’être. Les Gafam par exemple », a aussi annoncé la porte-parole.
À lireAdieu l’ennui : cette série sulfureuse sur Netflix va vous fasciner dès la 1re minuteA noter que l’acronyme Gafam fait référence aux grandes entreprises technologiques comme Google, Amazon, Facebook (Meta), Apple et Microsoft.
Toutefois, cette nouvelle réglementation ne se restreindra pas uniquement aux grandes entreprises technologiques. En effet, elle pourrait également toucher un grand nombre d’autres sociétés, y compris celles qui échappent au Digital Act Service. Jusqu’à présent, les services de streaming comme Netflix ont été épargnés, mais ils pourraient bientôt devenir des cibles privilégiées.
Par exemple, Netflix a réalisé un chiffre d’affaires de 39 milliards de dollars en 2024. Et a enregistré 1,4 milliard d’euros en 2023 en France.
La riposte à la déclaration de Donald Trump pourrait s’attarder aussi sur « l’accès à nos marchés publics », a-t-elle indiqué. « Nous avons aujourd’hui toute une batterie d’outils. Et nous sommes prêts à cette guerre commerciale », a assuré Sophie Primas.
À lireBasé sur des faits réels: ce film de 2 heures sur Netflix vous tiendra scotché à votre canapé« Donald Trump se prend pour le maître du monde… C’est une posture impérialiste qu’on avait un peu oubliée. Mais elle revient avec grande force et grande détermination », a-t-elle alors dénoncé.