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Chaque jour, des milliers d’automobilistes prennent la route. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ont plusieurs règles à respecter. Certains conducteurs risquent d’ailleurs une lourde amende s’ils prennent le volant dans une situation précise.
L’interdiction de conduire dans cette situation
Les automobilistes savent qu’une fois à bord de leur véhicule, ils n’ont pas le droit d’utiliser leur téléphone portable, d’aller au-delà des limitations de vitesse, de griller un feu rouge ou encore de dépasser des lignes droites, par exemple.
En revanche, certains conducteurs risquent également une lourde amende s’ils prennent le volant dans une situation bien précise. En effet, toutes les personnes qui roulent alors qu’elles sont en arrêt maladie risquent assez gros.
La réglementation se montre très claire à ce sujet. Entre risques d’accident et sanctions financières, les conséquences peuvent se montrer très lourdes pour celles et ceux qui décident d’enfreindre les consignes médicales.
À lireAutomobilistes : avez-vous le droit de conduire avec une casquette ou un chapeau ? Ce que dit le Code de la routeUn arrêt maladie ne dispense pas seulement de travail. Il y a des obligations très strictes qu’il faut respecter. Et c’est notamment le cas pour les automobilistes. En dehors des autorisations spécifiques mentionnées sur l’arrêt de travail, ces derniers ne peuvent pas prendre la route.
Sachez d’ailleurs que les forces de l’ordre et les organismes de santé ont tout à fait le droit de faire des vérifications aléatoires pour s’assurer du respect de ces règles. Si votre médecin ne vous a pas donné l’autorisation de prendre le volant, vous risquez gros.
Une entreprise spécialisée, la Caisse d’assurance maladie ou encore la MSA peuvent se présenter à domicile pour un contrôle surprise. Si le salarié est absent ou pris en flagrant délit de conduite, il risque de grosses sanctions.
Une très lourde sanction pour les automobilistes
Si aucun texte n’interdit directement la conduite aux automobilistes en arrêt maladie, le médecin traitant doit tout de même déterminer si l’état de ces derniers permet de prendre le volant. Et c’est pour une bonne raison.
Un état de santé fragile peut entraîner des difficultés de concentration, des pertes de vigilance ou encore une réactivité réduite face aux dangers de la route. D’autant plus que certains médicaments prescrits en arrêt maladie peuvent se montrer incompatibles avec la conduite.
De plus, la fièvre, des troubles de la vision et des vertiges peuvent avoir une incidence sur votre conduite. Certains automobilistes l’ignorent, mais un simple rhume peut affecter leur concentration et leur réactivité. Cela augmente donc le risque d’accident.
À lireCette astuce sur Waze va changer la vie de tous les automobilistes durant les trajetsEn cas de contrôle des forces de l’ordre, les automobilistes risquent une amende qui peut atteindre la somme colossale de 4 500 euros. En cas de conduite avec un plâtre, la sanction est automatique.
Une logique indiscutable puisque cette condition physique reste incompatible avec une maîtrise suffisante du véhicule. En plus de l’amende, les conducteurs risquent aussi une suspension du permis de conduire et des poursuites en cas d’accident grave.
