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La succession est un point qui est très important de nombreuses familles. Sachez d’ailleurs qu’un changement clé va également tout changer pour cette année 2025. Les héritiers devront les prendre en compte pour ne pas avoir de mauvaises surprises.
Des changements concernant la succession
De nouvelles mesures vont avoir lieu en 2025 concernant la succession. Il s’agit d’ajustements qui concernant notamment le plafond de retrait sur les comptes bancaires des défunts mais aussi sur le remboursement de l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa).
Tout d’abord, sachez que lorsqu’une personne décède, son compte bancaire fait l’objet d’un blocage immédiat par la banque. Et ce, jusqu’à la liquidation complète de la succession. En revanche, il y a certaines sommes qui peuvent faire l’objet d’un prélèvement avant la clôture.
C’est notamment le cas pour couvrir les frais liés aux obsèques, par exemple. En 2025, le montant maximal pouvant être prélevé à cet effet augmente de 910 euros. Il passe donc de 5 000 euros à 5 910 euros.
À lireSuccession et donation : ces changements majeurs en 2025 à connaître impérativementCette revalorisation permet aux familles de faire face plus sereinement aux dépenses immédiates liées aux funérailles. En cas de solde insuffisant sur le compte du défunt, la charge revient aux héritiers. Ces derniers doivent alors prendre en charge les frais restants.
Ce retrait ne se fait pas automatiquement. En effet, les héritiers doivent présenter des justificatifs à la banque pour débloquer cette somme d’argent. Ils doivent notamment montrer la facture des pompes funèbres.
Les héritiers vont devoir faire face à un autre changement dans la succession. Ce dernier concerne directement l’Aspa. Pour rappel, il s’agit d’une aide financière versée aux retraités qui ont de faibles ressources.
Une hausse du seuil à prendre en compte
Jusqu’à présent, lorsque le bénéficiaire décédait, l’État avait la possibilité de récupérer les sommes versées si le patrimoine transmis dépassait 105 300 euros. Sachez que désormais ce seuil connaît une hausse.
En effet, il passe de 107 616,60 euros en métropole et 150 000 euros pour les départements d’outre-mer jusqu’en 2029. De leur côté, les taux d’imposition des droits de succession varient toujours entre 5 et 45 %.
Cela dépend tout simplement du montant hérité et du lien de parenté entre l’héritier et le défunt. S’il n’y a pas de testament, le patrimoine est partagé selon les dispositions légales. Le tout, toujours sous la supervision d’un notaire.
À lireSuccession : ces 7 cas où les héritiers ne paieront aucun fraisIl y a également un autre fait que les héritiers doivent prendre en compte dans la succession. Il s’agit de l’obligation alimentaire liée aux frais funéraires. Même s’ils renoncent à l’héritage, les héritiers directs doivent participer à ces frais.
C’est une répartition qui se fait en général proportionnellement aux revenus de chacun. Et ce, sauf si la somme demandée reste jugée excessive. Les ayants droits peuvent alors protester. C’est également le cas en cas de liens familiaux difficiles ou de complications financières.