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Les arnaques ne cessent de se multiplier dans la France entière. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que de nombreuses personnes tombent dans le panneau. La DGCCRF, de son côté, a lancé l’alerte au sujet des escroqueries.
Des arnaques bien rodées en France
Malheureusement, les arnaques ne cessent de se perfectionner. Elles touchent de plus en plus de Français. Face à cette montée, la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) tire la sonnette d’alarme.
Il faut dire que ces arnaques se montrent de plus en plus sophistiquées. Elles visent à extorquer de l’argent ou à usurper l’identité des victimes pour réaliser des fraudes en leur nom. Les escrocs rivalisent d’ingéniosité pour tromper leurs victimes.
L’un des stratagèmes les plus courants consiste à se faire passer pour un service officiel. Par exemple, un appel peut sembler provenir du numéro de la DGCCRF (0809 540 550). Au bout du fil, un individu se fait passer pour un agent de la répression des fraudes.
À lireCette nouvelle technique d’arnaques inquiète les experts : une arme redoutable pour les hackersIl prétend alors qu’une fraude est en cours sur la carte bancaire ou le compte en banque de la victime. Pour soi-disant sécuriser le compte, l’escroc envoie une demande d’authentification. Ce geste anodin cache en réalité une tentative de vol.
Et pour cause, sachez que la validation demandée par SMS ou par application bancaire sert en réalité à confirmer un paiement frauduleux. Cette arnaque n’est qu’un exemple parmi d’autres. En effet, les escrocs exploitent de nombreuses méthodes pour subtiliser des informations sensibles.
Cela leur permet ensuite d’ouvrir des lignes téléphoniques, des comptes bancaires, souscrire à des crédits, louer des voitures ou même créer des profils sur les réseaux sociaux. Sachez que les victimes réalisent d’ailleurs souvent trop tard qu’elles ont été piégées.
Des conseils pour se prémunir
En revanche, il y a certains signes qui peuvent alerter face aux arnaques. La DGCCRF rappelle que les administrations publiques ne contactent jamais les particuliers par SMS ou par téléphone, « sauf si vous avez sollicité par écrit vous-même cette administration », précise-t-elle sur son site.
Elle souligne également que « aucun agent de l’État ne vous demandera jamais votre numéro de carte bancaire, code secret bancaire ou d’autres données sensibles ». Si un appel ou un message semble suspect, mieux vaut ne pas répondre immédiatement.
Comme CNews le rappelle, il faut vérifier l’information auprès des services officiels. Face à l’ampleur du phénomène, les autorités encouragent à signaler toute tentative d’arnaque. La DGCCRF recommande de contacter sa banque en cas de doute.
À lireArnaques aux SMS : voici comment ne pas tomber dans les piègesEt ce, afin de s’assurer qu’il s’agit bien d’une fraude et de sécuriser ses comptes. Par exemple, la plateforme THÉSÉE permet de signaler gratuitement un mail frauduleux ou toute autre tentative d’hameçonnage en ligne.
Le numéro 33 700 a vu le jour pour lutter contre les SMS et appels frauduleux. Une chose est sûre, les consommateurs doivent faire preuve d’une très grande prudence.
Source : CNews
