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Le 29 janvier dernier, l’UFC-Que Choisir a lancé l’alerte. L’association de consommateurs a partagé une étude alarmante à propos de la présence de pesticides dans les fruits et les légumes vendus en agriculture conventionnelle. Des révélations très inquiétantes.
Les légumes les plus contaminés selon l’UFC-Que Choisir
Les chiffres dévoilés par l’ONG Générations Futures sont sans appel : plus de 70 % des fruits et près de la moitié des légumes sont contaminés par des résidus de pesticides. Ces substances chimiques s’utilisent pour protéger les cultures.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles peuvent clairement avoir des effets terribles sur la santé. Et ce, notamment en agissant comme des perturbateurs endocriniens. Ces derniers restent susceptibles de entraîner des cancers, des troubles de la fertilité et des déséquilibres hormonaux.
Une chose est sûre, c’est une mauvaise nouvelle. Et pour cause, les consommateurs ignorent souvent la présence de ces substances dans leur alimentation. L’étude de l’UFC-Que Choisir met en lumière certains aliments particulièrement exposés aux pesticides.
Le céleri branche se distingue comme l’un des légumes les plus touchés, avec 100 % des échantillons testés présentant des traces de pesticides, dont 97 % de pesticides classés à risque. Cette contamination explique pourquoi des lots de céleri sont régulièrement retirés des rayons des supermarchés.
À lireVers une interdiction du chauffage au bois ? L’UFC-Que Choisir rétablit la véritéD’autres légumes restent également fortement touchés par ces substances chimiques. C’est le cas des choux de Bruxelles. En effet, 92 % des produits testés par l’UFC-Que Choisir contiennent des résidus de pesticides classés dangereux.
72 % des tests révèlent une contamination, pour les endives. Tandis que 59 % des carottes analysées montrent des traces de pesticides. Sachez aussi que plus de 50 % des cultures conventionnelles de pommes de terre sont affectées.
Ces fruits que vous devez éviter
Concernant les fruits, les agrumes figurent parmi les plus touchés. Plus de 80 % des oranges, clémentines et pamplemousses issus de l’agriculture conventionnelle contiennent des pesticides.
En revanche, sachez que leur peau épaisse permet d’éliminer une partie des résidus lors de l’épluchage. Les pommes et poires restent également concernées. 64 % des pommes et 54 % des poires analysées ont des traces de pesticides.
Dans le cas des pommes, sachez que les substances chimiques pénètrent profondément dans le fruit. Cela rend donc l’épluchage inefficace pour éliminer la contamination. Pour limiter l’ingestion de ces substances nocives, l’UFC-Que Choisir recommande d’opter pour certains fruits et légumes, moins exposés aux pesticides.
Parmi les meilleurs choix, il y a le kiwi qui a 0 % de contamination dans les échantillons testés. Chou-fleur, courge, potimarron et patate douce ont aussi un taux de contamination inférieur à 5 %.
À lireL’arnaque au paiement sans contact fait des ravages : l’UFC-Que Choisir appelle à la vigilanceL’une des solutions les plus efficaces pour réduire l’exposition aux pesticides reste d’opter pour des produits bios. Ces produits restent plus coûteux. Cela peut donc être un frein pour de nombreuses personnes.
Pourtant, sachez qu’ils offrent une garantie en plus de qualité et de sécurité. Un autre choix accessible à tous consiste à choisir des fruits et légumes locaux et de saison, souvent cultivés avec moins de traitements chimiques, souligne l’UFC-Que Choisir.
Source : UFC-Que Choisir