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Pour de nombreux Français, l’arrivée à la retraite représente une véritable source d’inquiétude. C’est notamment le cas pour celles et ceux qui n’ont pas accumulé tous les trimestres nécessaires pour une pension complète.
Le minimum contributif pour certains retraités
Au quotidien, de nombreuses personnes s’inquiètent de toucher une retraite insuffisante. Il s’agit d’un fait bien réel. Heureusement, sachez qu’il existe plusieurs dispositifs existent pour garantir un revenu minimum aux retraités.
Et ce, même en cas de cotisations incomplètes. Il s’agit du minimum contributif. Ce dernier représente une aide essentielle pour tous les retraités qui ont travaillé à faibles revenus. Il s’applique à ceux du régime général de l’Assurance vieillesse.
Cela permet surtout d’augmenter leur retraite de base à un seuil minimum. Si votre pension de base reste inférieure à ce montant, elle se verse de façon automatique. Une bonne nouvelle dont pour toutes les personnes concernées.
À lireRetraites : des milliers d’ex-fonctionnaires visés par des erreurs dans le calcul de leur montantTrois situations principales s’appliquent. Si vous partez à la retraite avant l’âge de 67 ans avec le nombre de trimestres nécessaires pour une retraite à taux plein et que vous avez cotisé tous vos trimestres, votre pension ne sera pas inférieure à 10 513,61 euros brut par an.
Soit 876,13 euros brut par mois. Si vous partez avec le même nombre de trimestres obligatoires, mais sans avoir cotisé la totalité, le montant varie selon les trimestres cotisés. Avec moins de 120 trimestres cotisés, le minimum reste de 8 796,38 euros brut par an.
Soit 733,03 euros brut par mois. Pour celles et ceux qui ont cotisé plus de 120 trimestres, une majoration s’applique. Sachez qu’elle se calcule proportionnellement au nombre de trimestres validés.
L’Aspa dans certaines conditions
Pour les retraités aux revenus modestes qui ne remplissent pas les conditions du minimum contributif, l’Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (Aspa) offre une alternative précieuse. Anciennement appelée « minimum vieillesse », cette allocation vise à garantir un revenu minimal aux retraités dont les ressources sont limitées.
Ce dispositif financé par le gouvernement s’adresse aux personnes âgées d’au moins 65 ans. Ou dès 62 ans pour les anciens combattants, les personnes handicapées, ou celles les personnes qui ont été déportées ou internées.
Pour y prétendre, vos ressources mensuelles doivent rester inférieures à 1 012,02 euros si vous vivez seul ou 1 492,08 euros si vous êtes en couple. Si vous dépassez ces seuils, vos revenus des 12 derniers mois restent pris en compte avec des plafonds annuels fixés à 12 144,27 euros brut pour une personne seule et 18 853,92 euros pour un couple.
À lire2 virements la même semaine sur le compte de 14 millions de retraités : les dates officiellesLes fonctionnaires, quant à eux, peuvent bénéficier d’un dispositif spécifique appelé minimum garanti. Ce dernier s’applique lorsque leur retraite de base est inférieure à un certain seuil. Depuis avril 2024, ce seuil se fixe alors à 1 325,01 euros brut par mois.
De plus, sachez qu’il varie selon la durée de leur activité dans la fonction publique. Il faut remplir certaines conditions pour la toucher. C’est notamment le cas comme atteindre le nombre de trimestres pour le taux plein.
Mais aussi de bénéficier d’une pension liquidée pour invalidité, parent d’enfant invalide, ou d’autres situations spécifiques. Ce système tient également compte des retraites anticipées pour carrière longue, handicaps, pénibilité du travail ou exposition à l’amiante.
