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À compter du 1ᵉʳ février 2025, une grande nouveauté va voir le jour pour les automobilistes. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ces derniers devront affronter une très mauvaise nouvelle. Encore une fois, cette dernière va toucher à votre portefeuille.
Une mauvaise nouvelle pour les automobilistes
Dans quelques jours seulement, une nouvelle augmentation des tarifs des péages autoroutiers va bientôt voir le jour en France. Une chose est sûre, c’est une très mauvaise nouvelle pour les automobilistes. Et pour cause, ces derniers vont devoir faire face à une hausse des péages.
Si cette hausse est moins importante que les automobilistes ne le redoutaient, elle marque tout de même une nouvelle étape dans la hausse des coûts de leur déplacement sur les routes françaises.
Après des années de hausses significatives et une augmentation totale de 10,5 % depuis 2019, l’annonce d’une hausse moyenne de 0,92 % pour 2025 aurait pu apparaître comme un soulagement. Ce taux se montre moins élevé que celui des années précédentes.
Les sociétés d’autoroutes, comme Vinci Autoroutes, Sanef, et APRR, avaient invoqué les coûts croissants liés à la transition écologique pour justifier des augmentations plus importantes. Mais finalement, les choses n’ont pas abouti dans leur sens.
À lireAutomobilistes : avez-vous le droit de conduire avec une casquette ou un chapeau ? Ce que dit le Code de la routeEt pour cause, la pression exercée par l’exécutif pour limiter cette hausse a permis d’obtenir un compromis. L’augmentation des tarifs aux péages ne fera pas de façon uniforme. En effet, elle dépendra des trajets empruntés par les automobilistes ainsi que des concessions concernées.
Voici les chiffres détaillés des hausses prévues :
Vinci Autoroutes (ASF, Cofiroute et Escota) : +0,77 %
Sanef : +0,85 %
APRR : +1,08 %
AREA : +1,10 %
SAPN : +1,14 %
Des hausses qui s’expliquent par plusieurs raisons
Ces différences montrent d’ailleurs une geste qui n’est pas la même pour les sociétés. Cela révèle aussi des investissements propres à chaque concessionnaire. Ils exploitent ces infrastructures en contrepartie de la perception des péages.
Les sociétés concessionnaires d’autoroutes jouent un rôle important dans le financement, la construction, l’exploitation et l’entretien des réseaux autoroutiers français. Ces missions nécessitent d’ailleurs des investissements importants.
Si les automobilistes le savent, ils ont tout de même du mal à digérer cette nouvelle. De plus, les augmentations tarifaires servent ainsi à couvrir les travaux d’entretien et de modernisation. C’est le cas du renouvellement des chaussées ou de l’amélioration des infrastructures de sécurité.
Les augmentations permettent aussi d’augmenter le financement de projets écologiques. C’est notamment le cas des bornes de recharge électrique. Mais aussi des équipements qui visent à réduire l’impact environnemental des autoroutes.
Pour finir, cette hausse permet de payer les engagements contractuels entre l’État et les sociétés d’autoroutes. Ces derniers incluent des révisions périodiques des tarifs. Mais pour les automobilistes, ces justifications ne suffisent pas.
À lireCette astuce sur Waze va changer la vie de tous les automobilistes durant les trajetsLes conducteurs continuent de dénoncer des hausses répétées et peu justifiées par la qualité perçue des services. Même si la hausse moyenne reste assez faible, elle aura tout de même un impact sur les dépenses des automobilistes.
C’est notamment le cas pour celles et ceux qui empruntent souvent les autoroutes pour des raisons pros ou persos. Ces hausses, cumulées à d’autres charges comme les carburants ou l’entretien des véhicules, pèsent sur les budgets déjà serrés de nombreux foyers.