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Le démarchage téléphonique est une plaie bien connue des consommateurs. Ces appels intempestifs, souvent masqués ou issus de numéros inconnus, peuvent survenir à tout moment, et toujours au plus mauvais. Heureusement, une astuce existe pour y mettre un terme.
L’astuce pour se protéger du démarchage téléphonique
Que vous soyez en pleine réunion ou en train de préparer un dîner, le scénario reste le même : vous décrochez par crainte de rater un appel important, et finalement vous vous retrouvez face à une tentative de vente insupportable.
Pourtant, il existe une solution radicale pour mettre fin à cette nuisance sans forcément raccrocher brutalement. Sachez tout d’abord que depuis mars 2023, le démarchage téléphonique reste encadré par des règles strictes.
Elle vise à limiter les abus. Le site du ministère de l’Économie rappelle que ces appels restent désormais autorisés uniquement « du lundi au vendredi, de 10 heures à 13 heures et de 14 heures à 20 heures (le fuseau horaire du consommateur est pris en compte) ».
De plus, les appels effectués les week-ends, jours fériés ou en dehors de ces plages horaires restent interdits. Si ces nouvelles mesures offrent un répit aux consommateurs, elles ne suffisent pas toujours à éliminer complètement ces perturbations.
À lireAdieu le démarchage téléphonique: la technique imparable pour arrêter définitivement les appels indésirablesLes démarcheurs continuent de se manifester. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils se montrent parfois insistants. Il est donc très important de connaître ses droits pour agir efficacement. Lors d’un appel de démarchage téléphonique, il peut être tentant de raccrocher immédiatement.
Mais une approche plus stratégique consiste à poser une simple question : « Comment avez-vous obtenu mon numéro de téléphone ? » Cette interrogation remet en cause la légalité de l’appel, notamment en matière de protection des données personnelles.
En France, le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) impose des règles strictes sur l’utilisation et la conservation des informations personnelles. Les démarcheurs doivent être en mesure de justifier la manière dont ils ont obtenu votre numéro.
Des conseils à appliquer
Cette question déstabilise souvent les interlocuteurs et peut suffire à dissuader de futurs appels. Contrairement à ce que certains pourraient penser, ignorer ces appels ou les rejeter n’est pas une méthode efficace pour s’en débarrasser.
Refuser un appel peut au contraire encourager les sociétés de démarchage téléphonique à multiplier leurs tentatives. La clé réside donc dans une confrontation réfléchie et méthodique. Sachez que, lors d’un appel, vous avez le droit de refuser le démarchage.
Vous pouvez informer clairement votre interlocuteur que vous ne souhaitez plus être contacté. Vous pouvez aussi demander la suppression de vos données. En effet, vous pouvez exiger que votre numéro soit retiré de leur base de données.
En cas de récidive, insistez pour parler à un supérieur et réitérez vos demandes. La législation impose aux entreprises de respecter un délai minimum de 60 jours avant de pouvoir vous recontacter.
Si, malgré vos efforts, le harcèlement téléphonique persiste, plusieurs solutions s’offrent à vous. Vous pouvez signaler le numéro auprès des autorités compétentes ou sur des plateformes dédiées. Mais ce n’est pas tout.
À lireTerminé le démarchage téléphonique : la date à partir de laquelle il est désormais interditVous pouvez aussi vous inscrire sur la liste Bloctel, un service gratuit qui permet de limiter le démarchage téléphonique. N’hésitez pas non plus à porter plainte, notamment si les appels sont particulièrement fréquents ou agressifs.
Face au démarchage téléphonique, la meilleure solution reste d’affronter l’appel avec calme et détermination. Posez des questions, refusez poliment, mais fermement les sollicitations, et surtout, demandez la suppression de vos données.