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Durant plusieurs années, les consommateurs ont fait face à une hausse des prix très difficile à gérer. Cette dernière a touché tous les domaines. Et certains espèrent toujours qu’une baisse survienne dans les supermarchés. En revanche, le grand patron de Leclerc ne s’est pas montré rassurant sur le sujet.
La mauvaise nouvelle de Michel-Édouard Leclerc
Alors que les Français ont fait face à une inflation compliquée à vivre, ils espèrent que les choses vont finir par se calmer. Malheureusement, Michel-Édouard Leclerc, président du célèbre groupe de grande distribution, a fait des révélations peu rassurantes.
En effet, il a révélé qu’il ne faudrait pas s’attendre à une grande baisse des prix pour les produits mis en vente dans les supermarchés. Dans une interview accordée au Grand Jury RTL-M6-Le Figaro-Public Sénat, il s’est livré sur le sujet.
Il a expliqué que l’inflation accumulée ces dernières années ne peut tout simplement pas être effacée. « Toute l’inflation qui a été prise les trois années précédentes, elle est dans la poche de quelqu’un. Ou elle est allée dans l’investissement de quelqu’un », a souligné le directeur de Leclerc.
À lireLeclerc et d’autres enseignes rappellent en urgence ce produit très dangereux dans toute la FranceAvant d’ajouter : « Et elle ne reviendra pas sous forme de bonus de -20% ou -30% dans les trois mois qui viennent dans la poche du consommateur ». Une très mauvaise nouvelle donc pour les consommateurs qui ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts.
Michel-Édouard Leclerc a aussi expliqué qu’il était nécessaire de faire des négociations avec les grands fournisseurs. « Il va s’ouvrir une période de négociations pour laquelle nous sommes en train de recevoir les tarifs des grands fournisseurs« , a-t-il confié dans l’émission.
Et de préciser également : « Toutes les demandes de tarifs sont à la hausse. Évidemment, je peux vous dire, foi de Leclerc, qu’on va aller chercher des baisses. Notamment dans des secteurs où ça a flambé ».
« C’est l’État qui est obèse »
Si le présent du groupe Leclerc veut limiter la casse, il a révélé qu’un retour en arrière ne pourra pas voir le jour. Selon lui, les consommateurs ne devraient pas s’attendre à retrouver des prix avant inflation.
Au cours de son interview, Michel-Édouard Leclerc a également critiqué l’augmentation prévue de la taxe soda. Pour rappel, cette dernière va voir le jour en janvier 2025. Encore une fois, elle va pénaliser les consommateurs.
Les produits contenant moins de 5 kg de sucre par hectolitre verront leur taxe passer de 3,79 euros à 4 euros. Tandis que ceux contenant plus de 8 kg subiront une hausse drastique de 17,70 euros à 35 euros.
À lireL’enseigne Lidl propose-t-elle réellement des prix moins chers que chez Leclerc ?Pour Michel-Édouard Leclerc, cette augmentation est davantage motivée par des raisons fiscales que sanitaires. « C’est l’État qui est obèse. On sait très bien que ça ne va pas servir la santé, c’est pour boucher les trous », a-t-il balancé.
« Je suis pour lutter contre l’obésité. Y compris mettre la main à la poche. Mais ces taxes vont au budget de l’État et ne resteront pas affectées. Tout ça, c’est du baratin« , a révélé le principal intéressé sur cette taxe.