Bonne nouvelle pour les automobilistes : ce changement de loi va en ravir plus d’un

Cela fait des années que les automobilistes font face aux Zones à faibles émissions (ZFE). En revanche, des changements devraient arriver.

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De nombreux automobilistes ne peuvent clairement pas se passer de leur véhicule au quotidien. Ce dernier est nécessaire pour se rendre au travail, par exemple. En revanche, la mise en place des Zones à faibles émissions (ZFE) a compliqué la vie des conducteurs.

Les ZFE : le cauchemar des automobilistes

Ces dernières années, les Zones à faibles émissions (ZFE) ne cessent de se retrouver au coeur des débats. Si elles ont vu le jour, c’est pour une bonne raison. Elles ont pour but de réduire la pollution de l’air.

Ainsi, les automobilistes avec des véhicules très polluants ne peuvent plus circuler dans ces zones. Elles se situent dans les centres urbains. En revanche, une bonne nouvelle pourrait bientôt voir le jour pour les conducteurs.

En effet, une loi en cours d’examen prévoirait leur suppression. Il faut dire que ces Zones à faibles émissions (ZFE) ont totalement bouleversé le quotidien de millions de Français. Certaines associations ont d’ailleurs confié qu’elles impactaient 10 à 20 millions de Français.

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Elles concernent aussi bien les automobilistes que les habitants qui vivent dans ces zones. De son côté, la ministre de la Transition écologique a récemment contesté les estimations qui prétendaient que 13 millions de voitures ne pourraient plus circuler.

En réalité, les données disponibles montrent que les restrictions mises en œuvre sont bien plus ciblées. Un rapport publié par Auto-Moto a d’ailleurs dévoilé une analyse chiffrée plus précise, basée sur les ZFE réellement actives et sur les catégories de véhicules concernées.

Selon le rapport de nos confrères, un peu plus de 1,4 million d’automobilistes seraient affectés par des limitations de circulation en fonction de leur vignette Crit’Air. C’est à Paris, Lyon, Grenoble et Montpellier que les règles les plus strictes ont vu le jour.

Une bonne nouvelle à venir ?

En effet, ces grandes villes n’autorisent que les véhicules avec une vignette Crit’Air 1 et 2. C’est une mesure qui touche environ 977 000 voitures immatriculées en Crit’Air 3 ou plus. D’autres grandes villes comme Marseille, Toulouse, Strasbourg ou Nice ont adopté des restrictions plus modérées.

En effet, ces dernières ont décidé de bannir les Crit’Air 4, 5 et les véhicules non classés. Cela représenterait environ 337 000 véhicules en plus. Une vingtaine de ZFE existantes, de leur côté, n’interdisent que les véhicules très anciens.

C’est le cas des véhicules tellement anciens qu’ils ne peuvent même pas obtenir une vignette Crit’Air. Cela concernerait alors 100 000 voitures d’automobilistes dans la France entière. Il y a également des nuances à connaître.

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Par exemple, la ville de Montpellier interdit les véhicules Crit’Air 3. Les automobilistes qui possèdent ces voitures ne peuvent plus rouler avec. En revanche, s’ils ne respectent pas les règles, ils ne risquent pas de sanctions, pour l’instant.

Si la loi en discussion voyait le jour, elle mettrait un terme à l’extension des ZFE prévues dans 43 agglomérations françaises. De plus, plusieurs collectivités envisageaient déjà un durcissement des restrictions à partir de 2026 concernant ces zones.

Mais avec la loi, il se pourrait bien qu’elles doivent revoir leur projet à la baisse. Cela représenterait donc une bonne nouvelle pour les automobilistes.


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