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Cela fait plusieurs semaines déjà que les États-Unis ont relancé des tensions commerciales. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que certains s’inquiètent. Ils craignent que leur Livret A ou leur assurance vie soient menacés par les droits de douane.
L’inquiétude autour du Livret A et de l’assurance vie
De nombreuses personnes l’ignorent, mais les décisions prises à Washington peuvent avoir un impact direct sur l’assurance vie ou encore le Livret A. Cela soulève donc des questions chez de nombreux épargnants français.
D’autant plus que ces derniers n’hésitent pas à opter pour des placements réputés sûrs. C’est notamment le cas du Livret A, mais aussi de l’assurance vie. Ces derniers représentent une partie très importante de leur patrimoine financier.
Sachez qu’il y a une portion croissante de ces contrats investie en unités de compte, c’est-à-dire en produits financiers plus sensibles aux variations des marchés comme les actions ou les obligations. Cette exposition partielle à la volatilité mondiale suffit à alimenter les inquiétudes.
Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’Épargne, a fait plus de confidences sur le sujet. Dans une interview accordée à Actu.fr, le principal intéressé a révélé qu’il ne fallait surtout pas céder à la panique.
À lireLivret A : ce livret bancaire au taux boosté à connaître, il vous rapportera plus d’argentEn effet, il explique que les détenteurs d’un Livret A ou d’une assurance vie doivent faire preuve de prudence mais aussi de sang-froid. Il a confié : « Il ne faut jamais paniquer, la panique est mauvaise conseillère« .
Le spécialiste a expliqué que, tant que les actifs ne sont pas vendus, aucune perte réelle ne voit le jour. Il a aussi révélé qu’une grande partie des assurances vie en France se composent encore de fonds en euros. Cela offre donc une sécurité et un rendement stable.
« C’est une période pour faire ses arbitrages »
Et ce, même si ce rendement se montre assez modeste. Ces fonds restent d’ailleurs très peu exposés aux marchés financiers. Et pour cause, ils investissent dans des obligations d’État et d’entreprise bien notées. Ce qui n’est pas le cas pour le Livret A.
En revanche, les épargnants qui détiennent des unités de compte risquent de faire face à une situation plus délicate. Ces derniers sont généralement inclus dans des portefeuilles diversifiés, gérés par des professionnels.
Cela permet de limiter les effets d’un choc trop brutal. Il s’agit donc davantage d’un moment d’ajustement que d’un véritable effondrement. Philippe Crevel a d’ailleurs souligné : « C’est une période pour faire ses arbitrages ».
Par la suite, il a rappelé qu’il ne s’agissait pas de la première fois que ces périodes d’instabilité voyaient le jour. En effet, la crise financière de 2008 et la crise sanitaire ont provoqué l’inquiétude des épargnants pour leur Livret A ou leur assurance vie.
À lireLivret A : le placement star continue sa chute vertigineuse, le pire mois d’avril depuis 2009Sachez également que, concernant les placements comme le Plan d’Épargne en Actions (PEA), le Plan d’Épargne Retraite (PER) ou encore le Plan d’Épargne Entreprise (PEE), leur vulnérabilité dépend du niveau de risque des supports choisis.
Le Livret A, quant à lui, représente l’un des produits les plus populaires en France. En revanche, il reste tout de même à l’abri des changements internationaux.
Source : Actu.fr