L’eau du robinet est contaminée par des CVM dans ces 181 communes : êtes-vous concerné ?

L'eau du robinet est contaminée par des CVM dans 181 communes. Voici comment savoir si vous êtes concernés !

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C’est une très mauvaise nouvelle pour toutes les personnes qui ont l’habitude de consommer l’eau du robinet. Plusieurs communes font face à une contamination par des CVM, selon nos confrères de La Montagne. Plusieurs communes sont d’ailleurs concernées.

Une eau du robinet contaminée en France

L’eau du robinet est censée faire l’objet d’un véritable contrôle en France. Mais il y a pourtant une contamination silencieuse qui touche de nombreuses communes en France. C’est notamment le cas de celles qui se retrouvent dans les zones rurales.

En effet, ces dernières font face à une contamination de l’eau du robinet au chlorure de vinyle monomère (CVM). Vous l’ignorez peut-être, mais il s’agit d’un gaz synthétique classé cancérogène certain. Ce dernier s’infiltre alors dans l’eau du robinet.

Et ce, via les anciennes canalisations en PVC. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela pose un sérieux problème de santé publique. Le CVM provient du polychlorure de vinyle (PVC), un matériau très souvent utilisé pour les canalisations.

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Avant les années 1980, la réglementation était beaucoup plus laxiste, rappellent nos confrères de La Montagne. En effet, les tuyaux en PVC posés à cette époque contenaient jusqu’à 2 000 fois plus de CVM que de nos jours.

Malheureusement, lorsque l’eau du robinet stagne trop longtemps dans ces tuyaux, elle peut se charger en molécules toxiques et se retrouver directement dans nos verres. Une très mauvaise nouvelle donc pour la santé des consommateurs.

C’est un problème qui concerne surtout les zones rurales comme les bassins versants Adour-Garonne et Loire-Bretagne. En revanche, sachant que tous les habitants ne sont pas touchés de la même façon. C’est en tout cas ce que le média a révélé.

Des révélations très inquiétantes

En effet, les personnes qui vivent en bout de réseau ou dans ces communes isolées restent les plus à risque. Et c’est pour une bonne raison. L’eau du robinet stagne beaucoup plus longtemps que pour les autres.

Le CVM peut donc migrer beaucoup plus facilement dans l’eau. Gaspard Lemaire, chercheur à l’université d’Angers, a réussi à retracer les contaminations jusqu’en 2014. L’expert a tout de même avoué que les données se montraient assez incomplètes.

La Montagne a d’ailleurs révélé qu’il y avait un autre problème concernant la contamination de l’eau du robinet. Le média a souligné : « Les ARS n’enregistreraient pas systématiquement les non-conformités relevées dans la base de données accessible en open data ».

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Avant d’ajouter qu’il « est compliqué de quantifier la durée exacte d’exposition à des taux alarmants de CVM puisque les premières mesures ponctuelles dans l’eau du robinet ne datent que de 2007« .

Vous l’aurez compris, de nombreux habitants restent alors concernés par cette fameuse contamination à l’eau du robinet. Des milliers d’habitants continuent de faire face à cette exposition au quotidien.

Source : La Montagne


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